Diagonale douce, une exposition de Garance Matton & Macha Pangilinan. Du 15 juin au 13 juillet 2024.

Crédit Ismaël Bazri
Crédit Ismaël Bazri

L’atelier vu de haut ressemble à une table de ping-pong : un grand rectangle divisé en quatre espaces égaux. D’un bout à l’autre de ce rectangle, un fil se tend entre deux espaces. L’atelier est un de ces lieux de métamorphose, un lieu chaotique et un sanctuaire. Chacune a envie d’en retenir quelque chose.
Chez Macha Pangilinan, sa lumière particulière déclenche une série de portraits. Les modèles se prêtent au même jeu : assis sur une chaise, de trois-quarts, les yeux mi-clos enveloppés par la douce lumière du nord-est. Garance Matton en évoque la structure géométrique, les demi-cloisons, le sol rose et certains objets qui le caractérisent. Ensemble, elles capturent la présence des quatre artistes de l’atelier, à travers le portrait ou de manière plus discrète, naviguant à l’intersection de la réalité quotidienne et de la contemplation métaphysique.

Crédit Ismaël Bazri
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