Les artistes
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Pooya Abbasian
Pooya Abbasian est un artiste iranien basé à Paris depuis 2011. Sa pratique se déploie à travers la photographie, la vidéo, le dessin et l’installation. Il aspire à rendre ces procédés visibles mais également à construire ses propres fictions visuelles à travers les images qu’il trouve en ligne sur des sites d’actualités et ses propres clichés ou enregistrements. Les ambiguïtés et les états transitoires intéressent Pooya Abbasian plus que les affirmations.
Arnaud Adami
Arnaud Adami (né en 1995 à Lannion) est diplômé de l’Ecole nationale d’art de Bourges en 2019 et étudie actuellement à l’Ecole des Beaux-Arts de Paris, dans l’atelier de Nina Childress. Il tend à mettre en valeur les travailleurs invisibles contemporains. Des livreurs UberEats ou Deliveroo aux éboueurs, en passant par le personnel de l’hôpital, il essaie de représenter les différentes facettes de ces métiers tout en faisant référence à une histoire de la peinture.
Carla Adra
Carla Adra (née en 1993 à Toronto) a effectué ses études artistiques et anthropologiques en France, au Canada et au Mexique, et est diplômée de l’École supérieure d’art et de design de Reims en 2017. À travers la forme performative, elle réinvente les façons d’être ensemble et les modes de transmission. Intéressée par la psychanalyse et les pédagogies alternatives, elle propose des espaces-temps de rencontre et de mise en commun : conversations, duels et ateliers participatifs s’organisent selon des protocoles précis. Parallèlement, elle développe une pratique sculpturale intimiste qui met en dialogue discours intérieur et formes souterraines.
Bruno Albizzati
Bruno Albizzati (1988-2021✝) est diplômé de l’École nationale supérieure des arts décoratifs de Paris en 2012. Ancrée dans le travail graphique et pictural sur papier et sur carton, sa pratique s’articule en différents pôles : techniques sèches du fusain, poudre graphite et pigments d’une part, et travail pictural à l’aérosol et agrégats de matières texturées d’autre part.
Mathilde Albouy
Mathilde Albouy est une artiste française née en 1997. Traversé de références à la science-fiction féministe et fruit de l’hybridation de divers récits, le travail de Mathilde Albouy articule sculpture et installation. Une dimension rituelle anime toutes ses œuvres : rituel religieux, du jeu ou du soin, et leur confère une “inquiétante étrangeté”. Elle détourne des objets et des matériaux et les met à l’épreuve par des gestes simples afin d’en tirer des assemblages de matières organiques et manufacturés. Diplômée de la HEAR (Strasbourg) en 2020 puis de l’École Nationale supérieure des Arts Décoratifs (Paris) en 2022, elle a notamment présenté son travail à la Villa Empain (Bruxelles 2023), à FORMA (Paris, 2023) et à la galerie Derouillon (Paris, 2023). En 2023, Mathilde est nommée à la 10ème édition de la Bourse Révélations Emerige.
Estèla Alliaud
Estèla Alliaud (1986). Pensé par soustraction, son travail relève d’une dimension sculpturale qui a trait à la valeur intrinsèque des matériaux et de leur physicalité. Les processus qu’elle opère s’articulent essentiellement autour de l’observation intuitive d’un lieu et de son expérience. Les formes qu’elle pose dans l’espace, principalement sculptures et installations, se donnent à voir à la suite d’actions simples, mais fondatrices. Ses œuvres structurent une architecture de la pensée qui conduit l’individu à la saisie d’un espace mental.
Kenia Almaraz Murillo
Kenia Almaraz Murillo (née en 1994 à Santa Cruz de la Sierra en Bolivie) est diplômée de l’Ecole des Beaux-Arts de Paris en 2020 avec les Félicitations du Jury. En tissage, sculpture et fresque, Kenia retranscrit sa fascination pour les formes géométriques et symboles du textile andin. Dans des compositions rythmées, elle rend hommage aux vibrations de couleurs qu’elle observe dans la nature. L’utilisation de la lumière et des phares automobiles lui permettent de donner une dimension symbolique et innovante au tissage traditionnel.
Alice Anderson
Alice Anderson (née en 1972, France), performe seule et collectivement, en dansant avec les objets et les espaces depuis une quinzaine d'années. De ces « Danses Technologiques » intuitives, naissent d’immenses peintures et sculptures : mémorisations des objets et des lieux de notre ère anthropocène.
La performeuse réactive poétiquement le lien fort entre l’humain et le non-humain en commençant ses performances par des séances d’observation d’objets technologiques. Anderson ne peint pas avec un pinceau mais directement avec un objet enduit de peinture. Ces ordinateurs, drones, piles, masques de réalité virtuelle (etc…) se saisiront ensuite de l’artiste, l’entrainant dans une danse rythmées par des respirations hyperventilées qui la guident vers une transe, vers une autre dimension de l’environnement et de la matière.
Hannah Archambault
Hannah Archambault (née en 1996 en banlieue parisienne d’une mère polonaise et d’un père français) fait ses études aux Gobelins en photographie avant d’intégrer le Royal College of Art à Londres, où elle explore la création sonore. Aujourd’hui, à travers l’installation, elle construit des environnements sonores qui mettent en doute nos sens et nos repères dans l’espace. Elle aime sonder ce qui est de l’ordre de l’invisible ou du difficilement déchiffrable, comme le fantasme ou la sensation d’attraction-rejet.
Bianca Argimón
Bianca Argimón (née en 1988 à Bruxelles) a étudié à l’École nationale supérieure des arts décoratifs, aux Beaux-Arts de Paris et à la Rhode Island School of Design. Elle reproduit les travers de notre société dans des fables modernes qui contiennent mille et une histoires paradoxales, absurdes ou cocasses. À la manière des oeuvres des artistes médiévaux, dans ses oeuvres, un fourmillement de détails et d’allégories entraîne l’oeil dans un tourbillon de situations ubuesques, explorant les peurs, les préjugés et les tabous du monde contemporain.
Dana-Fiona Armour
Dana-Fiona Armour (née en 1988 en Allemagne) est diplômée de l’Ecole des Beaux-Arts de Paris en 2018 en remportant le Prix Joseph Ebstein pour la sculpture. Les sciences jouant un rôle fondamental dans ses recherches et son travail plastique, Dana transcende les frontières de la matière et des espèces dans une nouvelle forme, empreinte d’une sensualité étrange. En mettant la matérialité au premier plan, ses œuvres se composent de peaux artificielles en silicone, de pierres roses et lisses rappelant des fragments organiques, mais aussi du verre soufflé portant des inclusions de nature organique dans des couches stratifiées.
(EUR)ArTeC
L’École universitaire de recherche (EUR) ArTeC réunit de nombreux organismes au sein de l’université Paris Lumières (Paris 8, Nanterre, Louis-Lumière, ENSAD, Beaubourg, Gaîté-
Lyrique, etc.). Elle a pour objet de développer les relations entre les arts, la recherche et les technologies. Le diplôme interuniversitaire, hébergé à Clichy, est une année de propédeutique au doctorat en recherche-création orchestrée par Yves Citton et Grégory Chatonsky.
Arda Asena
Arda Asena est né en 1992 à Istanbul, en Turquie. Il est diplômé en 2021 du programme MFA de la School of the Art Institute of Chicago et a reçu le prix de la résidence de Berlin. En tant qu'artiste interdisciplinaire, la pratique d'Asena est principalement basée sur la photographie, la sculpture, la peinture et le textile. Son travail est attiré par la multiplicité comme cadre pour explorer la nuance de chaque médium, à travers diverses formes. Il s'intéresse à un langage qui s'attache aux notions d'érotisme secret.
Tina Atami
Tina Atami (née en 1989 à Tbilissi) est une artiste multidisciplinaire spécialisée dans divers médiums, notamment la peinture, la sculpture, la vidéo et l'art performant. Ses œuvres récentes explorent les thèmes de la renaissance et de la transformation en utilisant des matériaux recyclés. Les émotions telles que la honte et la peur occupent une place centrale, mettant en valeur leur puissance au sein du corps féminin alors qu'elle recherche le divin dans l'humanité.
Atelier au-delà
L’atelier au-delà est un jeune studio de design français. Formés à Boulle, l’Esad de Reims et la DAE (Design academy de Eindhoven). Le duo Au-delà se rencontre en 2016 lors d’un cursus commun à l'école supérieure d’art et de design de Reims. Jonas Odetto (née en 1997) et Maxence de Larocque (née en 1995) créent leur studio en 2022. Basé à Paris, ils se créent un réseau et trouvent leur place au sein de Poush Manifesto où ils résident actuellement. Leur travail s’articule autour d’une rencontre. Deux univers singuliers se lient, créant ainsi un ensemble de matières, de formes et de dessins pour atteindre un équilibre. Leur collaboration est le résultat d’un attrait pour la poésie des objets, de la matérialisation d’un dessin ou encore de la ligne brute.
Atelier Baptiste & Jaïna
Depuis 2017, Jaïna Ennequin et Baptiste Sévin forment l’Atelier Baptiste & Jaïna. Le duo imagine des projets animés par des références naturelles et théâtrales. Ces références sont des activateurs d’histoires impliquant réalité et imaginaire. Les différentes possibilités qu’offre la matière et notamment la céramique, permettent au duo une exploration du dialogue entre forme, texture et lumière. Les objets et espaces deviennent un support à l’évocation d’histoires teintées de réalisme magique.
Grace Atkinson
Grace Atkinson (née en 1988 en Nouvelle-Zélande) est une artiste et designer textile. Sa pratique protéiforme autour du textile consiste à créer des tapisseries et des objets artisanaux uniques en mélangeant techniques traditionnelles et expérimentales. Avec la création de son studio de design, Decima, le travail d’Atkinson évolue vers la conception de meubles, d’objets d’intérieur et d’installations sur mesure.
Balthazar Ausset
Balthazar Ausset (né en 1995 à Paris), diplômé des Beaux- Arts de Paris en 2020, vit et travaille à Berlin. Le questionnement est au centre d’une pratique mouvante à travers laquelle il explore son environnement en tant qu’artiste et individu. Installation, sculpture, dessin et photographie sont les langages utilisés pour donner corps à l’idée, dans la transposition du sens à une forme jamais figée.
Aleksandr Avagyan
Le travail d’Aleksandr Avagyan (né en 1990, à Erevan, ex-RSS d’Arménie), s’il se nourrit bien sûr de tout l’héritage formaliste de la peinture dite abstraite, il en refuse le caractère sublime, idéale et déterritorialisé, par une interrogation de la nature politique et donc fragile, fragile parce que politique, du périmètre donné à l’intérieur duquel l’art est possible.
Hugo Avigo
Hugo Avigo (né en 1988) est diplômé de la Central Saint-Martins (Londres) et des Beaux-Arts de Paris (2015). Sa pratique s’articule autour d’investigations dans les domaines des espaces publics, de la science-fiction et du chaos. Il a une pratique pluridisciplinaire dont l’installation, la peinture, la sculpture et l’alimentation. Il a exposé dans des institutions et des galeries en France et en Europe, dont la Collection Lambert (Avignon 2018), le Frac Ile-de-France (Les Réserves 2022). Il est lauréat du prix FoRte en 2020 et du prix de peinture de l’Académie des beaux-Arts (Pierre Cardin / Institut de France).
Alex Ayed
Alex Ayed (né en 1989 à Strasbourg) vit et travaille à Bruxelles. D’abord formé à la photographie à Tunis, il rejoint les ateliers de Guillaume Paris et de Tania Bruguera. Il est diplômé des Beaux-Arts de Paris en 2015. Ses travaux vont de la collection et l’assemblage d’objets trouvés à l’installation sonore : l’artiste oscille entre différentes pratiques dans l’optique de garder une approche globale et non spécialisée.
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Ece Bal
Ece Bal (née en 1992 en Turquie), après avoir terminé la première année de son master au Central Saint Martins, a obtenu son diplôme aux Beaux-Arts de Paris en 2022 avec les félicitations du jury. À la recherche d’une mise en œuvre d’expériences multi- sensorielles mettant en question des rapports d’échelles, touchent au cycle des matières et leurs transformations, ses œuvres tentent de canaliser le lien entre la mémoire individuelle et collective, entre l’humain et le non-humain.
Julie Balagué
Julie Balagué (née en 1986 à Toulouse) est diplômée de l’ENS Louis-Lumière. Elle entreprend une double carrière : d’une part, elle collabore avec la presse nationale ; d’autre part, elle développe des projets plus personnels. Féministe, elle ponctue son parcours de séries intimes sur la féminité et la maternité. Dès ses premières séries, elle questionne les personnes qu’elle photographie lors de longs entretiens. L’image devient indissociable de l’écrit ou du son. Ces dernières années, elle complète sa pratique par des recherches sur les matières et les formes photographiques.
Simmon Ballagny
Simmon Ballagny (né en 1994, Paris) vite et travaille à Paris. Il est diplômé d’un master en image imprimée de l’ENSAD en 2020, avec les félicitations du Jury. Depuis son projet de diplôme, il explore la pratique de l’écriture et sa monstration par l’installation, le dessin, la lecture et surtout l’humour. Ses inspirations sont diverses : documents administratifs, dad jokes, discours politiques, manuels de grammaire, paroles de musique pop… La nature composite de ses travaux implique des espaces hétéroclites pour les présenter, tels que revues, festivals de design, fanzines, ateliers d’écriture et d’impression ou encore manifestations. Son activité curatoriale l’a également mené à organiser plusieurs expositions collectives pirates, telles qu’une quinzaine dans son local poubelle, une autre dans les casiers du Centre George Pompidou.
Thomas Ballouhey
Partant d’une position de designer, Thomas (né en 1990) expérimente dans son travail des matériaux et des techniques à contrepieds de ce qu’on attends de l’artisanat ou de l’industrie traditionnelle en s’appropriait des techniques amateure et vernaculaire. Ces matériaux et techniques se retrouvent dans des objets qui semblent sortis de décors ou qui pourraient être des reliques d’une autre civilisation partageant d’étranges point communs avec la nôtre.
Rose Barberat
Rose Barberat (née en 1994 dans le Jura) étudie aux Beaux-Arts de Paris depuis 2017 dans l’atelier de Tim Eitel puis dans celui de Nina Childress.
Sa pratique de la peinture questionne les enjeux de représentation contemporains. Ses peintures conçues « tels des objets de contemplation » discutent de l’idée de mise en scène et provoquent un décalage, un trouble entre le probable et le réel. Rose développe un vocabulaire pictural figuratif usant de références à la narration, au genre du roman et plus précisément à l’autofiction. Elle s’interroge également sur la manière de créer de la fiction à partir de documents issus de sources photographiques.
Pierre Bellot
Pierre Bellot (né en 1990) est diplômé de l’École nationale supérieure de l’Ecole des Beaux-arts de Paris avec les Félicitations du Jury en 2015. Son travail s’articule autour de questions centrales de mise en scène et de construction. Dans ses peintures, il organise ses sujets – issus de sources photographiques diverses ou d’archives personnelles – pour créer des fictions dont la composition obéit à des règles propres et vient créer un sens nouveau.
Abdelhak Benallou
Né en 1992 en Algérie, Abdelhak Bennallou a intégré l'école des Beaux-Arts de Paris en 2020 après 5 ans aux Beaux-Arts d’Alger et un diplôme d art obtenu à Dunkerque en 2019. Le travail d'Abdelhak en peinture se construit sur une pratique réaliste. En plus de sa qualité technique il cherche au travers de ses oeuvres, souvent présentées en séries, une narration picturale. Il développe une réflexion sur les comportements et les relations sociales. Son inspiration est tirée du quotidien.
Cecilia Bengolea
Cecilia Bengolea (née en 1979 à Buenos Aires) travaille sur une gamme de médiums comprenant la performance, la vidéo et la sculpture. Elle utilise la danse comme un outil et un moyen d’empathie radicale et d’échange émotionnel. Infusées des énergies symboliques que l’on trouve dans la nature et les relations humaines, ses compositions sont formées autour de l’idée du corps – à la fois individuel et collectif – en tant que médium. Elle développe un art large où elle voit la performance comme une sculpture animée, où elle est elle même à la fois objet et sujet de son travail.
Sami Benhadj Djilali
Sami Benhadj Djilali (né en 1977 à Alger) est diplômé de l’ECAL en 2003 et est titulaire d’un master en Arts visuels. Son travail s’articule autour d’une réflexion sur le squelette du tableau. Utilisés à des fins sculpturales, les matériaux de prédilection du peintre interagissent dans ses oeuvres avec des éléments hétéroclites. En les soumettant à des tensions diverses, il recherche un point de limite, au bord de la rupture. Il développe ainsi une pratique ambivalente, porté par le désir contradictoire d’orchestrer l’accident.
Benoit Ménard
Benoit Ménard est diplômé des Beaux-Arts de Bordeaux. Sa pratique prend la forme principale d’installations où se mêlent sculpture, imagerie 3D, peinture, vidéo, programmation électronique et son. Pour la plupart in situ, ses oeuvres interrogent différentes temporalités intrinsèques à la dématérialisation de l’objet, au sein d’espaces d’exposition investis de manière immersive et totale. Ces territoires organiques agissent comme des espaces temps où cohabitent science-fiction, stratégies marketing et rituels new age.
Nina Berclaz
Nina Berclaz (FR-CH) est une artiste chorégraphique/danseuse/marionnettiste. Elle s’appuie sur le territoire du corps pour appréhender des contextes et explorer l’invisible. Sa recherche pratique et conceptuelle s’intéresse aux notions d’appartenance, de mémoire, d’alienation, de transmission, d’érotisme, de jeu de dé/contamination, de féminisme queer et de présence à l’état « brut » pouvant accueillir l’absurde. Nina est diplômée d’un BA en danse contemporaine au conservatoire du TrinityLaban Londres (2013) et du master exerce en recherche chorégraphique de Montpellier ICI-CCN Occitanie (2019). Elle a fait de nombreuses collaborations avec des artistes plasticien.ienne.s, des compositeur.trice.s, des réalisateur.trice.s et s’implique dans l’élaboration de démarches artistiques collectives. En 2020, elle a été lauréate de la Cite Internationale des Arts de Paris. Depuis, elle a présenté son travail dans de nombreux festivals en Europe et à l’international (Grèce, Angleterre, Allemagne, Burkina Faso, Congo, Suisse etc.)
Amélie Bernard
Amélie Bernard (née en 1990 à Paris) est une artiste multidisciplinaire. Ayant vécu à Beyrouth pendant deux ans, sa pratique artistique explore l’espace contemporain abandonné comme vecteur intemporel de mémoire et d’héritage. Ses techniques plastiques varient en fonction du sujet traité. Les matériaux qu’elle utilise et la façon de les assembler s’inspirent des dispositifs de construction et de destruction de l’espace urbain lui permettant de jouer sur l’intemporalité de ce qu’elle présente.
Maëva Berthelot
Maëva Berthelot est une artiste chorégraphique et enseignante dont le mode de travail se déploie entre approches expérimentales, collaboratives et transdisciplinaires. Née en 1985 à Paris, d'origine guadeloupéenne et grecque, elle obtient son MA en danse contemporaine au Conservatoire National Supérieur de Paris en 2003. Cependant, c'est à l'étranger qu'elle poursuit son parcours artistique pendant 20 ans. Son retour en France lui apporte un regard critique sur la société et institutions françaises et les enjeux qui y persistent. De ce fait, elle appréhende l’espace chorégraphique comme une opportunité de créer des lieux de résistance, d'empathie et d'échange émotionnel. Puisant dans des pratiques somatiques et techniques d’improvisation, sa recherche est ancrée dans le mouvement et conçoit le corps comme réceptacle des échos de la mémoire individuelle et collective. En parallèle de son travail d’interprète (Ohad Naharin, Hofesh Shechter, Roberta Jean, Emanuel Gat, Damien Jalet, Sharon Eyal…), sa pratique explore les multiples strates du corps ainsi que les systèmes et structures invisibles auxquels il appartient et avec lesquels il interagit.
Maxime Berthou
Maxime Berthou (né en 1981 en Catalogne) est diplômé de l’École supérieure d’art d’Aix-en-Provence, avant d’intégrer le postdiplôme du Fresnoy – Studio National des Arts Contemporains à Tourcoing, puis de suivre une formation prédoctorale à l’École nationale supérieure des arts décoratifs de Paris. Sa pratique consiste à réaliser des essais cinématographiques à partir de l’expérience vécue lors de gestes performatifs. Son travail s’inscrit dans un contexte de recherche fondé sur la pratique superposant un cadre artistique à un cadre scientifique.
Raphaëlle Bertran
Raphaëlle Bertran (née en 1992 à Drancy) est diplômée d’un Master de Philosophie de l’art à Paris IV en 2015 et d’un DNSAP des Beaux-Arts de Paris en 2020. Raphaëlle Bertran Pinheiro déploie sa technique sur de grands formats. Le substrat de son univers pictural est riche : il passe aussi bien par la philosophie (Nietzsche, Schopenhauer, Maurice Blanchot, Heidegger…), la littérature (Georges Bataille, Fondane…) que l’histoire de l’art. Ses compositions apparaissent comme un condensé d’histoires humaines, un univers où absurde, terreur et force de vie se conjuguent comme un reflet très actuel du monde, une actualité restituée à partir de la matière du passé.
Mehdi Besnainou
Mehdi Besnainou Dounkas est un artiste français né et vivant à Paris. Il a étudié à l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux Arts de Paris (diplômé en 2018) et à l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Appliqués et des Métiers d’Art (ENSAAMA). Le travail de Mehdi Besnainou questionne avec humour et sarcasme les rites, codes et tendances actuelles de sa génération et celles de ses contemporains. Il se projette souvent dans un future imaginaire et dystopique pour mieux réveler ses crises identitaires et sociales. Que ce soit dans ses pensées les plus introspectives ou dérisoires sur la condition humaine, ses troubles psychologiques et dilemmes face à sa place dans une société standardisée, son travail se caractérise par un jeu permanent entre language oral, écrit et dessiné, repertoire journalier compulsif d’analogie sur les mouvements du monde, à la manière d’un polymathe à l’ère du numérique.
Yacob Bizuneh
Yacob Bizuneh (né en 1983 à Addis Abeba, Ethiopie) est diplômé d’un Bachelor of Fine Arts avec distinction à la Allé School of Fine Arts and Design, où il a ensuite enseigné.
Il produit et conçoit ses œuvres d'art en utilisant différents supports comme les objets trouvés, la performance et l'installation vidéo et les met en relation avec la vie quotidienne dans un contexte différent. Depuis ses premiers travaux personnels, Yacob n'a cessé d'explorer le contexte social, économique et politique et leurs conséquences sur le bien-être humain dans les pays qu'il a visités.
Lucile Boiron
Lucile Boiron (née en 1990) est une photographe diplômée de l’ENS Louis-Lumière.
Travaillant en coloriste, elle sculpte les chairs et les angles, interroge la vérité biologique des corps, fascinée quelquefois par la sensualité l’infâme. A nous qui ne le voyons plus, le corps rappelle sa véritable condition, un territoire porteur d’états partagés mais uniques, vecteur des traces d’histoires que seules les peaux éprouvées comprennent.
Bea Bonafini
Bea Bonafini (née en 1990 à Bonn) travaille la peinture, le textile, le dessin, la sculpture et la céramique. Elle est diplômée de la Slade School of Fine Art en 2014 et du Royal College of Art en 2016. Son travail tourne autour de la coexistence d’idées et de formes incongrues, chevauchant l’histoire de l’art ancien et moderne, les identités fluides, la religion et l’artisanat. Elle place l’observateur à l’épicentre de son travail, interrogeant la tangibilité et l’intimité d’une oeuvre, et sa capacité à formuler de nouvelles mythologies et possibilités matérielles.
Bianca Bondi
Bianca Bondi (née en 1986 à Johannesbourg, en Afrique du Sud) est une artiste pluridisciplinaire. Sa pratique implique l’activation d’objets et se développe souvent en lien avec le site au sein duquel elle intervient. Les matériaux qu’elle travaille sont choisis pour leur potentiel de transformation ou leurs propriétés intrinsèques.
Bonjour garçon studio
Fondé par Romain Fritiau en 2017 à Paris, le studio s'engage dans des projets de direction artistique, d’édition, de branding et de photographie opérant essentiellement dans les domaines de l’art, du design et de la mode. Fort d’une grande sensibilité et d’une vision claire et minimaliste, le studio permet à ses clients de s’intégrer dans un paysage contemporain pointu avec justesse et pertinence.
François Bonnot
François Bonnot (né à Choisi le Roi en 1991) vit et travaille à Paris, il s’intéresse à la création d’univers parallèles, en les extrapolant des scénarios qu’il écrit. Ces histoires, qui émergent souvent de détails anodins de la réalité, deviennent tangibles par la création ou l’altération d’objets. Il invite à refuser le banal en l’exagérant. Il s’intéresse aux méthodes anciennes de fabrication et notamment à la technique du tour de potier, qu’il met au service du projet Bureau Idéal, duo formé avec Giada Ganassin.
Bureau Idéal crée des objets qui racontent des histoires et ouvrent le quotidien à la rêverie et à la contemplation. La relation entre forme et décor est centrale et l’un s’appuie sur l’autre pour exister : les histoires se déroulent sur la surface des objets et tournent autour d’eux - sans début ni fin.
Lisa Boostani
Lisa Boostani (née en 1989 à Toulouse) est une artiste hispano-iranienne qui vit entre Paris et Barcelone. Elle travaille en tant que réalisatrice et photographe dans le domaine de l’art, de la mode, du documentaire et de la musique. En tant que performeuse, elle explore les dynamiques corporelles et le langage psycho-physique, faisant l’expérience de son propre corps comme un matériau de base, vivant et mutable.
Julia Borderie et Eloïse Le Gallo
Julia Borderie et Eloïse Le Gallo (nées en 1989) mettent au centre de leur démarche la rencontre, en ancrant leur processus créatif dans une approche documentaire poétique. Les formes surgissent de l’interaction avec les personnes rencontrées dans des contextes spécifiques. Le sens se construit dans la plasticité des créations comme une mémoire sensible des rencontres humaines. Ce projet de recherche prend diverses formes (expositions, films, performances, antenne radio), incluant de multiples collaborations.
Arnaud Bottini
Arnaud Bottini (né en 1994) est un artiste pluridisciplinaire dont les créations explorent la relation entre les êtres humains et les espaces qu’iels occupent, ainsi que la complexité des interactions que cela génère. Il met en lumière des liens entre politique et territoire, cherchant à rendre visibles diverses formes de violence. En recourant régulièrement au détournement et à la satire, ses œuvres interrogent la manière dont nous percevons les lieux et comment ils nous sont présentés. Sa démarche se nourrit autant de l’analyse de cartes et de photographies satellites que de l’exploration sur le terrain et des échanges avec les habitant·e·s.
Lucas Bouan Tsobgny
Lucas Bouan Tsobgny (né en 1996 à Paris) est diplômé et félicité des Beaux-Arts de Paris en 2021. Artiste pluridisciplinaire, il y fréquentera plusieurs ateliers, notamment celui de danse d’Emmanuelle Huynh. Son travail prendra un tournant décisif quand il intégrera son corps aux matières qu’il réalise. Sculpteur et performer, il crée des rites contemporains où il se métamorphose pour établir des ponts entre des identités multiples.
Guillaume Bouisset
Guillaume Bouisset (né en 1990 à Madrid) part du principe que « figurer c’est donner à voir la structure ontologique du réel », (P. Descola). Ainsi, ses œuvres marquent une volonté de saisir les liens qui caractérisent l’interaction entre identité personnelle et environnement extérieur. « Qu’est ce qui constitue le Moi ? », « Comment l’individu est-il lié, ou non, à l’au-delà et à l’univers qu’il perçoit ? »… À ces réflexions, l’artiste répond par des hypothèses plastiques qui questionnent autant les concepts métaphysiques eux-mêmes que la propension humaine à une certaine esthétique du mystère.
Flora Bouteille
Flora Bouteille (née en 1993) est diplômée de l’École nationale supérieure des Beaux-Arts de Lyon en 2018. Elle utilise les médiums de la sculpture, de l’écriture et de la vidéo pour réunir artistes et public dans des situations performatives impliquant le consentement à être une partie de l’oeuvre comme condition de son déroulement. Cette approche vise à contrarier notre capacité à reconnaître une oeuvre lorsque nous y pénétrons, et nous invite à l’action ou à la réflexion.
Kamil Bouzoubaa-Grivel
Kamil Bouzoubaa-Grivel (né en 1992) est un artiste franco-marocain qui vit et travaille à Paris. Il a participé à des expositions collectives à la Fondation Pernod-Ricard, à Bétonsalon - Centre de recherche (Paris), à la Panacée - MOCO (Montpellier), à la Fondation Fiminco (Romainville) et à Komplot (Bruxelles). Il a effectué des résidences à la Cité Internationale des Arts et à la Villa Belleville (Paris). Sa prochaine grande exposition collective aura lieu au Centre Wallonie-Bruxelles (Paris) en septembre 2023.
Cloé Brochard
Cloé Brochard (née en 1995 à Clermont-Ferrand) s’inspire de dispositifs de contrôle, de systèmes d’observation, d’outils militaires, et s’interroge sur l’impact que peut avoir ce type de médiums sur notre perception de la réalité. Elle engage un regard critique sur l’omniprésence d’outils de surveillance au sein de notre vie personnelle en explorant les relations complexes entre intimité et sociabilité. Elle interroge le durcissement de nos sociétés et cherche à valoriser nos prises de liberté.
Apollinaria Broche
Apollinaria Broche (née en 1995 à Moscou) a étudié aux Beaux-Arts de Paris. Depuis quelques années, elle interroge la nature des espaces concrets mentaux qui, selon elle, hébergent notre imaginaire. Elle réalise ses propres espaces mentaux construits à partir d’objets rassemblés dont l’apparence réelle est mêlée à des éléments surnaturels issus de notre imaginaire et de la mythologie.
Aviva Brooks
Aviva Brooks (née en 1965), inspirée par le contraste entre les cultures américaine et française, explore les interstices et les intervalles. Elle fouille cette “tension”, cet espace mobile qui sépare – et unit – le visuel et l’écrit, l’action et la pensée, l’énergie de l’immédiateté et l’élégance du recul, le présent et le passé, l’enfance et l’âge adulte, le black or white made in USA et les nuances de gris de la vieille Europe. En chemin, elle recense les artefacts du passage du temps, documentant ainsi cette frontière qui marque la bascule d’une époque dans le passé : cabines téléphoniques, bancs publics, “combis” Volkswagen, enseignes au néon…
Anna Broujean
Anna Broujean (née en 1987 à Paris) est diplômée de l’École nationale supérieure de la photographie en 2015 et fonde la même année la revue Club Sandwich. Photographe, artiste plasticienne et éditrice, elle propose avec humour, dans ses différents travaux, relectures et décalages mêlant photographies, textes, images d’archives et installations.
Raphaël Brunel
Raphaël Brunel est critique d’art, commissaire d’exposition et éditeur indépendant. Ses textes sont publiés sous forme d'essai, d'entretien ou de portrait dans la presse artistique, des catalogues d’exposition et des ouvrages monographiques. Il a cofondé VOLUME, revue d’art contemporain sur le son, ainsi que la plateforme éditoriale et curatoriale What You See Is What You Hear. Il a récemment (co)curaté Des voix traversées (Institut d’art contemporain, Villeurbanne, 2022), S/O/M/A (Jeu de Paume Lab, 2021), Persona Everyware (Centre d’art Le Lait, Albi, 2020), Pulpe * Mimosa Echard & Shanta Rao (Galerie Edouard Manet, Gennevilliers, 2019) et Métamorphose et contamination : la permanence du changement (Laboratoire Espace Cerveau, Institut d’art contemporain, Villeurbanne, 2019).
Zoé Brunet-Jailly
Zoé Brunet-Jailly (née en 1991, France) utilise la peinture à l’huile et l’imagerie de synthèse, le plus souvent à la manière d’une portraitiste, pour capturer la complexité de la mémoire et de la création algorithmique. Ses oeuvres sont aussi teintées par les différentes ambiances trouvées sur internet, entre culture populaire et mythes anciens. Son avatar, Ellie Hedden (apparu en 2014) lui permet de créer ses "Hyperdreams", des mondes reconstruits peuplés de visages inventés. Ses oeuvres ont notamment été exposés au Refraction Festival à la Miami Art Week et au salon Jeune Création 69.
Flóra Anna Buda
Flora Anna Buda (née en 1991, Budapest), est diplômée en tant que réalisatrice de films d'animation à l'Université d'art appliqué Moholy-Nagy2 à Budapest. Elle est élevée dans un environnement artistique. Après ses études en mode, son amour du dessin et son intérêt pour la narration l'ont amenée à se tourner vers l'animation. Son film de fin d'études à la MOME, intitulé "Entopia", a été présenté en première au 69e Festival de Berlin et a remporté le 33e Teddy Award. Elle a ensuite effectué un stage chez MIYU Productions, où elle a réalisé son premier film professionnel, en coproduction avec Boddah, intitulé "27". Le film a été présenté en première au Festival de Cannes, où il a remporté la Palme d'or du meilleur court métrage, et a également remporté le Cristal du Court Métrage au Festival d'Annecy. Actuellement, elle travaille sur de nouveaux projets. L'un de ses principaux objectifs est de continuer à chercher de nouvelles façons de créer des univers diversifiés, de raconter des histoires sincères et de trouver une manière de concrétiser son récent intérêt artistique, avec un esprit ouvert.
Cécile Burban
Cécile Burban est une artiste photographe française. Guidé par une approche intuitive, son travail est une investigation poétique de paysages physiques et psychologiques.
Elle cherche à figurer l’imperceptible dans les liens que nous tissons avec notre environnement, et y interroge les variations : mutation et renouvellement, mêlant expérience intime au récit collectif.
Bureau des penseur.euses
Réuni suite à un appel à candidature, les membres du bureau des penseur.euses sont 9 travailleur.euses de l’art qui sont aussi bien curateur.ices, critiques, auteur.ices que galeriste. Bien plus qu’un espace de coworking, ce bureau est l’occasion de favoriser la rencontre avec d’autres résident.es de POUSH et de mutualiser compétences et projets.
Membres : Andy Rankin, Anne-Laure Peressin, Claire Luna, Clara Darrason, Elena Posokhova , Raphaël Brunel, Zohreh Deldadeh, Valentin Bansac, Alice Loumeau
Io Burgard
Diplomée de la HEAR et des Beaux arts de Paris, Io Burgard tire la forme du dessin, incarne l'idée dans la sculpture. Le travail de Io Burgard a pu être vu au Mo.Co (Commissaire Vincent Honoré), au FRAC Ile-de-France, au CAC Chanot (commissaires Roven), à la galleria Continua (commissaire Nicolas Bourriaud) au Palais de Tokyo (commissaire Gael Charbeau), à l’étranger au Japon (Forum Hermès), à Séoul ( Maison Hermès) et en Allemagne (She BAM). Des expositions monographiques lui ont été offertes, notamment au MRAC Serignan par Sandra Patron, aux Capucins à Embrun par Solenn Morel, au CAC d’Ugine par Stephane Sauzede, et dans les galeries Maïa Muller (Paris) et SheBam (Leipzig). Prochainement, elle participe à la Triennale de Dunkerque sous le commissariat d’Anna Collin et Camille Richert. Présente dans les collections du FRAC PACA, CNAP, MRAC Sérignan, Fonds de dotation Hermès.
Fanny Béguély
Fanny Béguély (née en 1990) est une artiste visuelle et réalisatrice, diplômée du Fresnoy – Studio national des arts contemporains. Elle déconstruit dans son travail l’héritage dualiste occidental, qui a tracé une frontière stérile entre le visible et l’invisible, la chair et l’esprit, l’humain et l’autre qu’humain. Naviguant dans le registre de la fiction comme dans celui du documentaire, ses films font s’entrechoquer temps mythiques et contemporanéité.
Sa démarche photographique se fait sans caméra, travaillant la matière photosensible comme un milieu vivace en tentant de capter les forces élémentaires et métamorphiques du vivant.
Olivier Bémer
Olivier Bémer (né en 1989) vit et travaille à Paris. Son travail explore à travers différents médiums la relation que nous entretenons avec la technique et la façon dont elle change notre rapport au temps, à soi et aux autres. Ses vidéos et installations dépeignent une réalité frelatée dans laquelle des archétypes simulent mais échouent à représenter. Olivier Bémer est diplômé de l’ECAL, des Beaux-Arts de Paris et du Fresnoy Studio National.
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Valentina Canseco
Valentina Canseco (1985) est d’origine brésilienne et chilienne, diplômée des arts plastiques auprès de différentes institutions entre la France, la Belgique et la Colombie. Elle explore un rapport singulier au paysage par la lumière, la couleur et les variations d’échelle et compose des métonymies comme prismes du visible, capables de recréer des impressions sensibles du monde extérieur. Dans son travail en volumes, elle questionne notre relation à l’architecture et au vivant. En peinture, ses tableaux, rythmés par la musicalité qu’elle perçoit dans les couleurs, créent des partitions de l’invisible.
Antoine Carbonne
Antoine Carbonne (né en 1987 à Paris) est diplômé des Beaux-Arts de Paris en 2011, après avoir étudié au Hunter College de New York en 2009. Si son travail est souvent qualifié de « surréalisme contemporain », il préfère le définir par le terme de « réalisme magique ». En effet, ce courant artistique laisse planer une ambiguïté. S’est-il jamais vraiment arrêté ? Il soulève en tout cas des interrogations bien contemporaines, comme celle de l’hallucination et du rêve, chers à l’artiste.
Alessandra Carosi
Alessandra Carosi (née en 1984 en Italie) est artiste visuelle dont la pratique est principalement centrée sur le médium photographique, nourri d’une approche plasticienne. Mêlant la photographie à la psychologie, elle s’interroge sur la manière dont des éléments subtils et immatériels tels que l’empathie et les émotions se rencontrent et dialoguent l’un l’autre. Au fil de ses recherches, l’artiste tente de dépasser la limite du médium en faisant surgir des aspects tridimensionnels qui lui permettent de transcender la surface photographique.
Hector Castells Matutano
Le travail d'Hector Castells Matutano se construit sur une sorte d’écologie visuelle basée sur la collection d’images qu'il produit ou qu'il trouve. Il travaille avec ces images pour produire des amorces de récits et des expériences visuelles, en les transformant à travers le collage, le texte, l’installation, la colorisation. Il cherche ainsi à allier, sans les corrompre, les enjeux de l’abstraction (lignes, couleurs, formes et lumières) et de l’image type documentaire (archives, images trouvées, journal photographique). Cette recherche est pour lui le moyen de questionner l'altérité, de penser l'articulation de la différence. Elle permet de ré-envisager la question du collectif et du rapport à l’autre, au sein d’espaces réels ou perceptifs.
Marion Catusse
Marion Catusse (née en 1991 à Paris) vit et travaille à Paris. Elle est diplômée en 2014 du cycle supérieur d’arts plastiques de l’École de Condé. « Partant de la pierre naturelle qui servait de guide à l’Homme dans sa compréhension du réel, les expérimentations de Marion Catusse permettent de déployer un tout autre rapport au monde, permis par la production d’oeuvres dont l’apparence emprunte aux caractéristiques et propriétés du monde minéral mais qui renferment leur réalité propre. » (Texte de Lisa Toubas.)
Elliott Causse
Elliott Causse (né en 1992 à Paris) est diplômé des Beaux-Arts de Paris en 2017. Il travaille sur le thème de la ville, en s’intéressant à toutes ses formes de réseaux, cartographies et flux de transports (plomberie, électricité, transports en commun). Artiste-vidéaste, il réalise des installations immersives et fresques in situ, tout comme des court métrages expérimentaux inspirés de l'urbain.
Mathilde Cazes
Mathilde Cazes (née en 1991 à Toulouse) est une artiste diplômée des Beaux-Arts de Paris en 2021. Elle vit et travaille entre Paris et le Finistère. Photographe et sculpteure, Mathilde Cazes pose à travers ses oeuvres "la même question, par des chemins détournés : comment habiter aujourd'hui la Terre ? Son travail oscille constamment entre la mélancolie de potentielles disparitions, et une défense passionnée du vivant." (extrait d'un texte de Camille Paulhan, critique).
Marielle Chabal
Marielle Chabal (née en 1988 à Paris) a, après des études littéraires et de sciences politiques, étudié aux Beaux-Arts de Paris. Elle crée des fictions d’anticipation, qui deviennent inséparables des formes qu’elles génèrent et des actions qu’elles engendrent par l’intermédiaire de ses nombreux collaborateurs. Elle est persuadée que la fiction participe à la construction de nos vies et transforme un désir ardent de changer le monde en quelque chose qui s’approche d’une expérience incarnée : le format de l’exposition devient un moteur qui intensifie les pratiques collectives en invitant des artistes, des scientifiques, des architectes, des musiciens, des chercheurs et autres à construire du commun.
Antoine Chapon
Né en 1990, l’artiste Antoine Chapon a présenté son travail au ZKM|Karlsruhe (2019), au Centre Pompidou (2020) et à la Biennale d’architecture de Venise (2021). En 2021, il devient un des Berlinale Talents. Son premier film My Own Landscapes a gagné le prix du meilleur court-métrage au festival Visions du Réel (2020). Il a été sélectionné dans de nombreux festivals comme Sundance (2021) et Telluride (2021). En 2023 il est sélectionné pour les César dans la catégorie Court Métrage Documentaire.
Grégory Chatonsky
Grégory Chatonsky (né en 1971 à Paris) est un artiste franco-canadien, pionnier du Netart avec la fondation d’Incident.net (1994). En 2003, il s’intéresse aux thématiques des ruines et de la matérialité des flux numériques jusqu'à l'extinction de l'espèce humaine. En 2009, il s’aventure dans le monde de l’IA, qui devient au fil des années un objet de recherche et de création, suivi d’un séminaire à l’ENS Paris sur l’imagination artificielle. Il a exposé au Palais de Tokyo, au Centre Pompidou, au MOCA de Taipei, au Museum of Moving Image, au Hubei Wuhan Museum, etc.
Salomé Chatriot
Salomé Chatriot (née en 1995 à Paris) est diplômée de l’École cantonale d’art de Lausanne. Son travail se concentre sur la création d’espaces physiques et virtuels : elle construit machines et installations où sculptures électroniques et images numériques coexistent. Fascinée par la respiration, elle invente de multiples futurs où corps, machines, nature et objets fusionnent en harmonie biométrique.
Lou Chenivesse
Lou Chenivesse (née en 1994 à Paris) a grandi entre la France, l’Égypte et la Syrie. Titulaire d’un diplôme national supérieur d’expression plastique obtenu avec les félicitations du jury, elle est artiste plasticienne et scénographe. Dans son travail, elle s’attelle à mentir, faire croire, jouer avec la réalité, de sorte que le spectateur ne puisse plus démêler le vrai du faux, imagine, rêve. Elle entremêle des réalités aussi bien fictionnelles que documentaires, aussi bien tangibles qu’invisibles. À la croisée des arts vivants, du cinéma et des arts plastiques, elle crée des formes hybrides qui grouillent de magie, de poésie, d’onirisme, de fantômes.
Taisiia Cherkasova
Le travail de Taisiia Cherkasova (née en 1991 à Dnipro, Ukraine) prend principalement la forme de peintures, faisant rencontrer l’huile, le pastel, ou encore l’encre acrylique. De plus en plus, les châssis s’effacent pour des formats sculpturaux, qui augmentent les pigments sur de nouvelles dimensions. Les sujets qu’elle évoque proviennent à la fois de son expérience personnelle et de sa fascination pour les formes de dualité présentes chez l’être humain. La métamorphose, qui est chez elle un thème majeur, lui permet de construire des personnages et des scènes étranges, qui nous ramènent avec finesse à notre propre condition humaine.
Pia Chevalier
Artiste et designer, diplômée de l'école Boulle en 2017, Pia Chevalier laisse place à une totale spontanéité dans son processus créatif et la composition de ses pièces. Son amour pour les matériaux bruts l'incite à sans cesse les transformer dans le but de créer des pièces uniques. Focalisée sur de l'objet du quotidien, son obsession est de conférer de la solennité à ces objets afin de les rendre attachants. Elle donne ainsi naissance à des sculptures démesurées, drôles, souvent inspirées de l’univers culinaire.
Gaëlle Choisne
Gaelle Choisne (née en 1985) vit et travaille entre Paris et Berlin.
Sensible aux enjeux contemporains, sa pratique rend compte de la complexité du monde, de son désordre politique et culturel, qu’il s’agisse de la surexploitation de la nature, de ses ressources ou des vestiges de l’histoire coloniale, où se mêlent traditions ésotériques créoles, mythes et cultures populaires.
Ses projets sont conçus comme des écosystèmes de partage et de collaboration, des poches de « résistance » où se créent de nouveaux possibles.
Boris Chouvellon
Boris Chouvellon (né en 1980 à Saint-Étienne) est diplômé de Villa Arson à Nice, puis de l’École des Beaux-Arts de Marseille explore l’espace urbain et sa périphérie. Son œuvre questionne la modernité en menant des expérimentations constructives poétiques dans les traces de ses ruines.
Diane Chéry
Diane Chéry (née en 1993 à Suresnes) est une artiste plasticienne, peintre et chorégraphe.
Elle est diplômée de l’école Estienne, des Arts Décoratifs de Strasbourg et des Beaux-Arts de Paris, avec les Félicitations du jury en 2020. Elle se forme dans l’atelier performance d’Emmanuelle Huynh, et auprès de danseurs de la compagnie d’Alwin Nikolais. Un échange à
la School of the Art Institute of Chicago, lui permet de développer la pratique du tissage, et la création de costumes. Son travail ouvre un espace pluriel et propose une expérience visuelle de la couleur en mouvement.
Chloé Clément
Chloé Clément est née et vit à Paris. Elle est scénariste et réalisatrice et développe actuellement un film documentaire sur l’état de stress post-traumatique survenu chez les rescapés des attentats du 13 novembre 2015 – une réflexion sur la perte, le deuil, la mort. Parallèlement, elle est présidente de l’association Force de Coriolis, qui organise des ateliers d’écriture avec des jeunes en décrochage scolaire.
Thomas Collinet
Thomas Collinet est un peintre, sculpteur, éditeur et curateur français basé à paris. Il est né en 1990. Il fonde en 2018 la maison d’édition Firstlaid avec Zoe Sylvestre et Jesse Wallace qu’il fait vivre encore aujourd’hui avec pour ambition de mettre en avant la jeune scène artistique qui compose sont environnement proche. Il participe à la création de la scénographie de plusieurs productions audio visuelles comme Reveil sur mars de Dea Gjinovci en 2018 (Tribeca) et des clips comme DreamCore de Regina Démina en 2022.
Anne Commet
Anne Commet (née en 1970 à Rueil Malmaison) travaille la peinture et la photographie à travers l’empreinte et pratique vidéo comme de la peinture en mouvement. Son travail se rapporte à l’expérience du paysage. Par la déambulation, cette expérience devient un cheminement dans l’espace, le temps et nos plus profondes sensations. Pour l’artiste, interroger les valeurs de l’expérience c’est chercher à comprendre pourquoi un lieu est important ou quel souvenir nous gardons d’un instant. C’est ainsi explorer notre relation au monde et au temps notamment à travers ce qui persiste par la trace.
Caroline Corbasson
Caroline Corbasson (née en 1989 à Saint-Étienne) est diplômée avec mention des Beaux-Arts de Paris en 2013. Son travail explore la façon dont l’observation de l’espace et le perfectionnement des outils astronomiques ont provoqué une rupture entre la perception immédiate, celle de l’individu moyen et celle des scientifiques, sur la place de l’homme dans l’univers. Ses dessins, sculptures et vidéos scrutent minutieusement cette étendue, mettant en rapport l’infiniment grand, dont l’évolution remonte à une période antéculturelle, et la profondeur de l’infiniment petit, perceptible grâce aux outils de la science.
Anne Corté
Anne Corté fabrique des spectacles comme on prépare des surprises.
Elle commence la performance par des collages sociologiques baroques et sportifs. S’en suivent une partition de passants, une réaction en chaîne verticale d’ouvriers cordistes, un duo avec un dindon vivant, une centaine de versions de poétesse jackass, un bal de fantômes.
Elle performe "Autokèn – autotune tragedy" depuis 2019 et prépare une nouvelle pièce de chimie, dont la création est prévue en 2023.
Elena Costelian
Elena Costelian (née en 1979 en Roumanie) est ancrée dans un processus lié à l’itinérance et à l’exploration de territoires singuliers dont l’image nous est familière. Ses installations et performances jouent avec l’idée de déplacements de l’image que nous avons de l’ailleurs. Des lieux témoins de l’histoire contemporaine sont l’objet d’une narration où l’image et sa transposition sont interprétées à travers des slogans teintés d’humour et de poésie, invitant le visiteur à faire l’expérience sensible d’une invitation à l’ailleurs.
Max Coulon
Max Coulon est né en 1994 à Strasbourg et vit à Paris et travaille dans les ateliers de Poush à Aubervilliers. Il est représenté par la Galerie Romero Paprocki en France et par la galerie Nosbaum Reding au Luxembourg et en Belgique. Il est diplômé des Beaux arts de Paris en 2021, après trois années passées dans l’atelier de Stephan Balkenhol, à la Staatliche Akademie der Bildenden Künste de Karlsruhe.
Morgan Courtois
Principalement sculptural bien que, également photographique et olfactif, le travail de Morgan Courtois défend un retour à un esthétisme inspiré par le craft, le camp et le baroque. Courtois est né à Abbeville (France) en 1988, il vit et travaille à Paris. Il reçoit le prix Meurice en 2017 et intègre la Rijksakademie (Amsterdam) en 2018. Son travail a été récemment présenté au Musée d'art Moderne de la ville de Paris, à la Fondation Pernod Ricard et au Musée Zadkine à Paris ou encore lors de l’Exposition Universelle de Dubaï ou à Townhouse au Caire, Egypte.
Paul Créange
Paul Créange (né en 1987) est diplômé des Beaux-Arts de Paris en 2015. Il a développé une pratique artistique protéiforme mêlant photographie et sculpture, la première étant l’élément essentiel et structurant de ses oeuvres tridimensionnelles. Ses travaux explorent avec finesse les questions d’espace, de lumière et de cadre, tout en se jouant des distinctions entre abstraction et figuration ou intérieur et extérieur. Rigoureusement et poétiquement, il parvient à représenter, avec l’image fixe, le temps et son ineffable multiplicité.
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Diane Dal-Pra
Diane Dal-Pra (née en 1991 à Périgueux) est titulaire d’une licence en design et obtient un diplôme supérieur d’arts appliqués avec les félicitations du jury. Elle travaille principalement sur de grandes toiles, donnant à ses figures sculpturales, formées d’un assemblage d’objets et de formes corporelles, une stature monolithique. Ses compositions aux textures et à la translucidité variées semblent à la fois tridimensionnelles et monumentales, mais aussi plates et unilatérales.
Justine Daquin
Justine Daquin est commissaire d’exposition. Ses recherches sont liées aux territoires liquides et liminaux, au langage et la préservation de voix marginalisées. Sa pratique hybride l’amène à créer des programmes pensés sur le temps long (comme Out.of.the.blue.map, de 2018 à 2021), mêlant production d'œuvres, expositions et édition. Sa nouvelle recherche, Tales of Old Women, a récemment intégré WE ARE OCEAN, un projet officiel des Nations Unies contribuant à la décennie des sciences océaniques.
Corentin Darré
Corentin Darré (né en 1996) est diplômé de l’École nationale supérieure d’arts de Paris-Cergy en 2020. Son travail s’articule autour de notre rapport au numérique, des mutations qu’il engendre et des nouvelles fractures qu’il assigne. L’installation, la sculpture, la vidéo, l’édition et l’image générée par ordinateur se mêlent dans des récits sensibles et fictionnels. Les mythologies contemporaines qu’il invoque interrogent le « soi » dans ses rapports à l’amour, au sexe et à la violence.
Marlon de Azambuja
Marlon de Azambuja (né en 1978 à Porto Alegre, Brésil) est un artiste multidisciplinaire. Son travail se concentre souvent sur des questions liées à la ville, l’architecture et la perception de nos environnements - qu’ils soient physiques, politiques, culturels - par notre corps.
Sylvain Debelfort
Sylvain Debelfort est designer. Jonglant entre des notions telles que le banal et le sacré, l’absurde et le sublime, sa production se joue des contraires. Ses objets oscillent entre projets industriels, autoproductions ou objets sculpturaux. Des matières et des techniques d’origines diverses se rencontrent, s’étreignent, s’opposent. Ses objets jouent de leurs formes et de leurs esthétiques ambiguës pour faire un pied-de-nez à notre bon goût pour proposer un ailleurs. Ils sont un pas de côté, un chemin de traverse.
Cyril Debon
Artiste, peintre sentimentaliste et céramiste animalier, fondateur de l’agence de mannequin Mannequin Madelaine, l’œuvre de Cyril Debon (né en 1987 à Bruges) est un exercice d’éclectisme, en quête des meilleures manières d’évoquer des émotions universelles comme l’amour, ou la mélancolie. Il élabore sa propre imagerie d’Épinal où se réconcilient l’histoire de l'art, les livres pour enfants et les archétypes de série B. Sa production traverse le registre des genres artistiques comme un pion sur un plateau de jeu de l’oie.
Anna de Castro Barbosa
Anna de Castro Barbosa (née en 1995, Montpellier) est diplômée de la Sorbonne (2018), des Beaux-Arts de Nantes (2021) puis des Beaux-Arts de Paris en 2024. La même année, elle est lauréate de la bourse Bredin-Prat, de la bourse Diptyque et elle expose à l'occasion de Crush et du Prix Dauphine. Chez elle, il est question de raconter, rechercher, provoquer des relations par le biais de l’inquiétude, de l’étrangeté, impliquant des rapports de séduction, d’attraction et de répulsion, faisant de sculptures, de montages, de systèmes, des espaces de gestations. Il en est de malaise à la coexistence, de tentatives en stratégies et bricolages pour comprendre où se situe la rencontre, comment rendre le contact possible, quelle réaction : de l’allergie, du dégoût, de l’érotique, de l’affection.
Angélique de Chabot
Née en 1988, diplômée de l’ESARM, Angélique de Chabot assemble des matériaux organiques et intègre la céramique à son travail. Ses thèmes sont les animaux et le sacré. En 2018, son exposition Surgissant du Nadir au château Malromé, présente une bête déesse monumentale. Récemment, ses masques géants et mystiques alimentent son bestiaire pour son projet Meute, en procession dans l’espace public pour la biennale d’Aix-en-Provence, lors d'Art-O-rama à Marseille et en résonance avec la Biennale de Lyon.
Juliette de Ferluc
Juliette de Ferluc est née en 1989. Ses recherches plastiques portent sur l’oxydation du cuivre, l’émaillage de la terre et le modelage du plâtre. Son travail sur le cuivre consiste à faire apparaître les formes et les couleurs en les extrayant du métal plutôt qu’en les y ajoutant, avec des techniques analogues à celles qu’elle met en œuvre pour obtenir textures et couleurs dans ses sculptures en céramique. Elle s’intéresse également à l’élévation des formes par la répétition de modules identiques, explorant pour cela aussi bien le modelage que les nouvelles possibilités de la céramique 3D. Les enjeux de l’accrochage mural ou au sol sont au cœur de son travail actuel.
Zohreh Deldadeh
Zohreh Deldadeh est une curatrice et chercheuse en art basée à Téhéran et Paris. Elle a collaboré avec de nombreuses galeries d'art, festivals, fondations et institutions, tant en Iran qu'à l'international, notamment la Galerie Dastan (Iran), la Fondation Pejman (Iran), le Musée d'Art Moderne de Paris (MAM) (France), le Festival de la Photo de Lodz (Pologne), la Plateforme Parallèle (Portugal, Pologne) et l'Institut Khoj (Inde).
Dans sa pratique curatoriale, elle se concentre principalement sur les questions sociales et politiques. Sa passion pour les documents d'archives et les collections l'a conduite à s'intéresser à ses projets actuels.
Bryce Delplanque
Le travail de Bryce Delplanque (né en 1993) n'est pas accompagné d'un ensemble d'instructions. Il n’y a pas de règle pour regarder ses peintures, elles viennent d’intuitions. Ces images ont un lien fort avec la nostalgie en tant que surgissement incessant devenant moteur à peindre. Ses peintures de cartes postales, coupures de journaux et de photo-souvenirs trouvées sont liées à une forme de nostalgie, tenant de la privation et non du regret. En substance, le travail de Bryce Delplanque questionne la physicalité des supports et des motifs convoqués, le rapport entre le texte et l’image et les potentialités des images techniques dans l’appréhension de la représentation.
Judith Deschamps
Judith Deschamps (née en 1986) s’est formée à la Haute École des Arts du Rhin à Strasbourg (2011), au Royal College of Art à Londres (2018) et à l’École Universitaire de Recherche ArTeC (2020). En explorant des matériaux provenant du langage, du corps et des technologies numériques, elle engage un travail autour de ce qui construit la relation entre l’humain et la technique.
Margaux Desombre
Margaux Desombre (née en 1988 à Neuilly-sur-Seine) est diplômée de l’Ecole d’Architecture de Versailles et exerce depuis 2015 au sein de son agence. Elle se forme à la peinture à Paris et Buenos Aires et à l’architecture auprès de Jean Nouvel, Nicolas Laisné et Dimitri Roussel. Sa peinture, qu’elle soit figurative ou abstraite, affirme un lien étroit avec la ville et la spatialité. Lumières, matières et couleurs sont au centre de son œuvre, où l’espace, tantôt physique, parfois immatériel, évoque la fulgurance du souvenir et du mouvement.
Antonin Detemple
Pour Antonin Detemple (né en 1990 à Strasbourg), le parti est pris de ne pas trop modifier l’état des choses, mais simplement de les reproduire, de les transporter de leur contexte natif dans un autre. Dans les formes multiples qu’emprunte son travail — sculptures, installations, images fixes ou animées, éditions —, la logique veut que déplacer un sujet, ce soit déjà le faire évoluer. Bricoleur de fantaisie, il voit dans toute forme la preuve d’un mouvement historique et y perçoit des corrélations à démanteler.
Hugo Deverchère
Le travail d’Hugo Deverchère (né en 1988 à Lyon) tente de proposer un ensemble d’expériences qui sont autant de pistes pour interroger et évaluer notre rapport au monde. Que ce soit à partir de récits, de données collectées, d’images captées, fabriquées ou simplement trouvées, ses recherches ont recours à des procédés de modélisation, de transposition ou de conversion et fonctionnent par allers-retours entre passé et futur, mémoire et anticipation.
Marie de Villepin
Née en 1986 à Washington DC, Marie de Villepin a grandi aux Etats-Unis et en Inde. En 2005, elle s'installe à New York, puis à Los Angeles, où elle développe divers projets musicaux avant de se consacrer entièrement à la peinture. Après avoir participé à plusieurs expositions collectives à New York, Los Angeles et Pékin, elle réalise sa première exposition personnelle "New Creatures" en 2019, marquant son retour à Paris. Après une exposition à la Galerie Charraudeau intitulée "The Lost Weekend" en 2022, elle est parrainée par Anselm Kiefer pour participer au Prix Marin. Sa dernière exposition personnelle "Murmurations" est visible jusqu'en mars 2023 à la Galerie Villepin à Hong Kong. Son travail, axé sur la peinture à l'huile, en résonance profonde avec son époque, oscille entre figuration et abstraction.
Julien Discrit
Julien Discrit (né en 1978 à Epernay) est diplômé de l’École d’art et design de Reims. La géographie, en tant que tentative pour « décrire le monde » — ou du moins en donner une représentation possible —, constitue pour Julien Discrit une source essentielle de réflexion. Mettre en forme les décalages, les ambiguïtés et les paradoxes qui se nouent entre la carte et le territoire pourrait résumer une pratique qui se déploie sous forme d’installations, d’images et de sculptures. Si ses œuvres cherchent le plus souvent à installer une tension entre le visible et ce qui reste dissimulé, son travail récent fait de la trace, de l’empreinte ou du souvenir ses matériaux privilégiés.
Valentina Dotti
Valentina Dotti (née en 1987 à Chiari, en Italie) a étudié à l’Accademia di Belle Arti SantaGiulia et aux Beaux-Arts de Clermont Métropole. Elle utilise différents médiums comme la vidéo, la photo ou le moulage, en explorant la construction de formes prolifératives à la manière d’une architecture organique, en référence à l’infiniment grand ou à l’échelle des organismes vivants.
Double Séjour
Double Séjour est un projet curatorial fondé en 2016 par Thomas Havet, architecte de formation, dans l’espace éponyme de son appartement. Même en dehors du lieu originel, Double Séjour garde son concept fondateur et tente d’explorer le rapport des oeuvres entre elles, et le rapport des oeuvres aux lieux. De l’organisation d’expositions collectives à l’édition, c’est à travers divers événements nomades et protéiformes qu’il ouvre de nouveaux terrains d’expérimentation aux artistes.
Emmanuelle Ducrocq
Emmanuelle Ducrocq (née au Maroc en 1969) arrive à Paris à 17 ans. Elle étudie successivement le dessin, le théâtre à Paris VIII puis le paysage à l’École Nationale Supérieure du Paysage de Versailles. Un dénominateur commun s’impose et devient le sujet principal de sa recherche en tant que plasticienne : l’espace et par extension ce qui nous lie aux lieux. Son parcours oscille entre la réalisation de créations in situ en résidence en France et à l’étranger et une recherche en atelier où l’introspection interroge ses obsessions : la verticale et l’horizontale, l’ouverture et la fermeture, la répétition et l’empilement, au travers d’éléments symboliques comme le mur, la porte, le cercle et la chaise ainsi que des objets qu’elle met en scène. En 2019, elle est diplômée de l’École Nationale supérieure des Arts Décoratifs de Paris.
Vadim Dumesh
Vadim Dumesh (né en 1984) est réalisateur et producteur de cinéma documentaire, chercheur et journaliste, formé en économie, cinéma, arts et affaires publiques à la Stockholm School of Economics de Riga, à la Sam Spiegel Film and Television School de Jérusalem et à Sciences Po Paris. Originaire de Lettonie, il cultive une approche transdisciplinaire et interroge le potentiel des pratiques de cocréation, qu’il développe dans L’auteur·rice documentaire et la créativité collective à l’ère du numérique, sa
thèse de doctorat en études et pratiques des arts copilotée par l’université du Québec à Montréal et Le Fresnoy – Studio National des Arts Contemporains à Tourcoing.
Kenny Dunkan
Kenny Dunkan (né en 1988 à Pointe-à-Pitre en Guadeloupe) puise régulièrement dans la culture visuelle des Caraïbes et en particulier dans celle des carnavals, périodes de renversement des rôles sociaux, culturels et politiques, pour développer une oeuvre qui adresse l’héritage colonial français et la persistance de ses modes de représentation. Pour cela, l’artiste part souvent de son propre corps noir qu’il met en scène via différents médiums, de la vidéo à la performance en passant par la sculpture ou l’assemblage.
Diplômé de l’École nationale des Arts Décoratifs de Paris en 2014, il remporte le prix de l’ADAGP des Arts plastiques du Salon de Montrouge en 2015. De 2016 à 2017, Kenny Dunkan est pensionnaire de la Villa Médicis, Académie de France à Rome. En 2018, il participe à l’exposition d’ouverture de Lafayette Anticipations. Trois ans plus tard, il expose pour la première fois à la Galerie Les filles du calvaire à Paris et intègre la même année les collections du CNAP avec l’installation « COSMOS ». Il devient lauréat du premier mentorat Reiffers Art Initiatives, qui présente alors son travail à la première exposition du programme au studio des Acacias by Mazarine.
Margot Duvivier
Margot Duvivier est diplômée de l’École des Beaux-Arts de Lyon. Designer graphique indépendante spécialisée dans le design éditorial, elle a cofondé la Galerie Takini en 2017 à Lyon avec Armando Andrade Tudela et réalisé la nouvelle identité du Centre régional d’Art Contemporain de Montbéliard et du FRAC Champagne Ardennes, en duo avec Léa Audouze.
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Pieter Eliëns
Pieter Eliëns, né en 1989 au Pays-Bas, crée des installations sculpturales dans lesquelles des matériaux tels que le métal, le tissu et le plâtre sont combinés à des objets trouvés et à des photographies. L'artiste décrit ses œuvres comme des "monuments temporaires" aux notions universelles de fragilité, de soin, de soutien et de perte. Il s'intéresse à la façon dont les monuments et les actions humaines peuvent commémorer les événements, et à la manière dont l'émotion est stockée dans la matière. Ses œuvres attirent l'attention sur des objets et des lieux qui sont généralement négligés ou oubliés. L'aspect du geste, de la qualité du "fait main" est important dans son travail. Nombre de ses sculptures traitent de la notion d'ordre et de chaos, de tension et de suspens. Ces notions l'intéressent car elles constituent pour lui de puissantes métaphores étroitement liées au comportement humain.
Charlotte El Moussaed
Charlotte EL Moussaed est diplômée de l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris depuis 2013 et de l’école Documentaire de Lussas en 2020. Lors d’expériences professionnelles d’expositions et de résidences elle a développé des sujets qui font désormais partie de son corpus de travail : la traduction, réflexion sur les langues orales et visuelles et l’enjeu des corps à l’image, aussi bien en film qu’en photographie. Le questionnement sur le portrait et la présence humaine sont des enjeux qui l’animent profondément.
Justine Emard
Justine Emard, artiste, explore les nouvelles relations qui s’instaurent entre nos existences et la technologie. En associant différentes technologies de l’image, elle situe son travail dans un flux alliant la robotique, les neurosciences, la vie organique et l’intelligence artificielle. Son travail est exposé en France et à l’étranger. En 2020, elle est en résidence au ZKM, Centre d’Art et des Médias de Karlsruhe, et elle est lauréate de la commande nationale photographique “IMAGE 3.0” du CNAP en partenariat avec le Jeu de Paume, à Paris. En 2022, elle est en résidence à l'Observatoire de l’Espace, laboratoire culturel du CNES et artiste-professeure invitée au Fresnoy, studio national des arts contemporains.
Andrew Erdos
Andrew Erdos est un artiste et designer multidisciplinaire qui travaille entre Paris et Brooklyn. Il a exposé à l'échelle internationale dans des lieux tels que Le Mobilier national Paris, Museum of Arts and Design NYC, Kemper Museum of Contemporary Art (Kansas City), Orlando Art Museum, Oklahoma City Museum of Art ; Corning Museum of Glass, State Hermitage Museum, Deitch Projects (Art Parade), Hunterdon Art Museum, Nerman Museum, National Center for Contemporary Art Moscow, et le Palais-Royale Paris.
Alexandre Erre
Alexandre Erre (né en 1990 à Nouméa) a étudié à l’École supérieure d’art et design de Grenoble et à l’École nationale supérieure d’arts de Paris-Cergy. À travers l’utilisation d’installations, de sculptures, de vidéos, de photographies, d’interventions dans l’espace public, de performances, de gravures, il dissèque codes et conventions afin d’interroger et fabriquer de la mémoire, des récits et des fictions. Sa pratique gravite autour de son île natale, la Nouvelle-Calédonie, et plus largement autour des processus d’exotisation, de racialisation, de gentrification, de domination ou de hiérarchisation culturelle.
Yoann Estevenin
Yoann Estevenin (né en 1992 à Cagnes-sur-Mer) est diplômé des Beaux-Arts de Paris, avec les félicitations du jury, et lauréat du prix des Amis des Beaux-Arts en 2018. Entre fascination pour l’étrange et rituel festif, son travail prône une vision du dessin contemporain résolument placé du côté du vivant et du vibrant.
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Alexandre Fandard
Alexandre Fandard se définit comme un plasticien des arts vivants. Peintre, performeur et chorégraphe d'origine afro-caribéenne. Il puise sa force brute et radicale dans le désordre du corps et du monde. Il perçoit le Monde comme une chair commune, un vieux mur, un lieu de mémoire, une vieille peau qui tremble, semblable à notre corps, celui qui nous ramène inexorablement face à notre présence au monde. Ses œuvres, au charme obscur et lumineusement poétique, sont une exploration par le corps et la matière des vertiges de la « nature », de cette réalité en mouvement perpétuel, de ce tremblement des relations, à la fois chaos et source incommensurable de création.
Julian Farade
Julian Farade (né en 1986 à Paris) vit et travaille à Paris. Il s’intéresse aux arts populaires et à l’artisanat. Qu’il les peigne, les dessine, les tisse, les grave, les animaux fantastiques de Julian Farade sont partout, ils grouillent, surabondent, débordent. Un point de broderie qu’il a lui-même inventé lui permet de transposer en laine son vocabulaire pictural animalier. A la débâcle couchée en urgence de ses toiles et ses carnets cède un travail plus fastidieux et méditatif.
Camila Farina
Camila Farina (née en 1984 à Paris) est diplômée de la Villa Arson à Nice en 2010. Dessinatrice, elle s’appuie principalement sur des procédés de reproduction mécanique pour
animer ses recherches plastiques. Elle cherche à laisser faire le dialogue entre dessin et machine, observer ce qu’il peut réaliser, matérialiser, révéler par lui-même. Son travail résulte souvent de protocoles simples et combinatoires générant des séries qui, par leur insistance, vont altérer un motif et le faire osciller entre une approche mécanique et une approche plus sensuelle et sensorielle.
Anna Farouche
Après une première vie dans l’architecture, Anna Farouche (née en 1987 à Vanves) se forme à l’ébénisterie à l’Ecole Boulle. Faisant dialoguer le numérique avec la tradition et questionnant l’abstraction, le faire et le temps, ses recherches graphiques et colorimétriques s’expriment au travers de fresques marquetées et pièces uniques de mobilier en un langage animal et poétique.
Samuel Fasse
Le travail de Samuel Fasse (né en 1995 à Paris) explore les possibilités offertes par le corps en tant qu’instrument de création. Il conçoit les nouvelles technologies comme des outils permettant l’élaboration et la compréhension d’une nouvelle corporalité. À travers cette approche multiforme et collaborative, il établit un dialogue entre différents acteurs aux profils éclectiques – danseurs, compositeurs, développeurs, chercheurs –, matérialisé sous différentes formes artistiques telles que la performance, l’installation ou la sculpture.
Adélaïde Feriot
Dans son travail, Adélaïde Feriot (née en 1985 à Libourne) expérimente l’introduction du vivant dans l’espace et le temps de l’exposition. Elle se voit comme un « accordeur de machines vivantes », gardant en tête l’idée troublante de l’automate, entre animé et inanimé. Les matériaux, leurs origines, leurs propriétés, leurs symboles, sont au cœur de sa pratique, elle cherche à donner forme aux transferts d’énergies qui s’opèrent entre eux lors du travail en atelier, puis lorsqu’ils sont rejoints par nos corps vibrants.
Émilie Ferré
Émilie Ferré est une artiste autodidacte. La racine de son travail se trouve dans l’étude et la compréhension des éléments, tant microscopiques que macroscopiques, du monde qui l’entoure. L’extrapolation de l’invisible l’a amenée à un processus quasi cathartique la conduisant à créer sa propre interprétation de l’origine et du fonctionnement de la vie. Les gestes simples de ses peintures font éclore, entre vides et pleins, des mondes insaisissables, et les formes organiques de ses sculptures rencontrent dans leur développement un monde sensible.
First LAID
First Laid est une maison d’édition composées de 5 curateurs, artistes et designers (Jesse Wallace, Thomas Collinet, Louise Cirou, Zoé Sylvestre, Clémence Warnier + Chevaline Corporation Chauvelot), qui accompagnent chaque artiste invité dans la réalisation d’une publication et d’un solo show. Le collectif propose, au travers d’expositions et de résidences, ses recherches sur la place de l’objet éditorial ainsi que les diverses manières de le mettre en scène dans une production d’exposition.
Deborah Fischer
Deborah Fischer (née en 1992 à Paris) est diplômée de l’ENSAAMA en Design Textile et de l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris. Depuis plusieurs années, elle collecte des « presque rien », ces éléments qui ont perdu leur utilité mais qui gardent en eux une charge plastique et émotionnelle. A travers cette démarche, il y a un questionnement autour de l’environnement, de la trace qu’on y laisse. En se constituant sa propre « Archéologie du présent », au plus proche des enjeux de notre société, elle tente également de déceler l’esprit d’un lieu, réel ou virtuel, et de créer à partir de ce qu’il nous dit.
Faye Formisano
Née en 1984, Faye Formisano est diplômée de l’E.S.A.A Duperré en design textile et du Fresnoy – Studio national des arts contemporains. Artiste et réalisatrice, elle explore dans son travail à la croisée du dessin, du textile et du cinéma, la frontière des identités au travers de figures fantastiques. Inspirée par la science, la danse et la littérature, elle puise dans l’idée du monstre un principe de métamorphose qui interroge la notion de lien entre l’humain et son milieu. Alliant anciennes et nouvelles technologies, ses films, dessins et installations textiles immersives (VR) sont présentés dans des festivals de cinéma en France et à l'international (Sundance, GIFF de Genève, Guanajato, Mostra de Sao Paulo, Clermont-Ferrand, Etrange Festival). Son travail est également présent dans différents centres d'arts et galeries (CAC Genève, MBDK Leipzig, Paraédolie Marseille, M.E.P Paris, Gr_und Berlin,). Elle poursuit actuellement une thèse en recherche-création à l’université de Lille et au Fresnoy portant sur l’usage et les fonctions du voile au cinéma comme manifestation des identités troubles présentée récemment à la Gaîté Lyrique.
John Fou
Après avoir consacré une quinzaine d’années au cirque, à la danse et au théâtre, John Fou (né en 1983 à aux Lilas) se consacre désormais au dessin et à la peinture. Dans des œuvres généralement de grands formats, il met en scène des personnages anonymes, des animaux, des objets célestes et des éléments symboliques. Ses compositions graphiques et chatoyantes peuvent encore rappeler la piste des jongleurs et des acrobates. Mais dans le monde clos et hors du temps qu’elles représentent, les lions ne sont pas domptés. La violence, l’amour et les courses folles ne sont pas feintes, mais se manifestent comme des émotions pures et archétypales.
Max Fouchy
Max Fouchy (né en 1988 à Grasse) intègre les Beaux-arts de Paris en 2009 dans l’atelier de Tadashi Kawamata, laissant une grande place à la pratique personnelle. Cette liberté lui permet de développer une démarche intuitive, faite d’expérimentations quasi scientifiques. Son travail consiste souvent à collecter des matériaux et objets quelconque et à en révéler un potentiel oublié. Après un DNSAP en 2014, Max crée avec d’autres artistes les ateliers “Le Lance-Pierre” au sein de l’Armée du Salut.
Cledia Fourniau
Après un parcours de 3 ans à l’école Olivier de Serres, Clédia Fourniau (né en 1992 à Paris) est diplômée de l’Ecole des Beaux-Arts de Paris en 2021 avec les Félicitations du jury. Elle travaille sur la dimension gestuelle de la peinture abstraite en interrogeant les conditions de création, de perception et de réception d’une image. À travers une énergie rétinienne et haptique, elle aborde les thèmes de la couche, du noyau, du cadre et du contour, de la limite et du bord, dans un corps à corps perpétuel et jubilatoire avec la matière.
Henri Frachon
Henri Frachon mène une recherche fondamentale sur la naissance des formes les plus élémentaires et s’intéresse en particulier au trou. C’est en creusant et en perçant qu’il cherche à mieux comprendre l’essence de cet élément si mystérieux et vital. Sculpteur né en 1986 en Corse et ayant grandi à Tahiti, il est diplômé de l’ENSCI-les Ateliers en 2019 et des Arts et Métiers en 2010. Il a été lauréat des Audi Talents en 2020 et de la Villa Noailles en 2021. Son travail a notamment été exposé au Palais de Tokyo, au Musée Picasso de Vallauris, ainsi qu'à la Fondation Fiminco.
Bérangère Fromont
Bérangère Fromont (née en 1975 à Martigues) est une artiste photographe française. Références intimes, collectives et littéraires, documentaire et mise en scène, se mêlent et s'articulent autour de la notion centrale de son travail, la notion de résistance. Elle se concentre sur ce qui est indéfini ou incomplet, fragile, et intermédiaire. A la fois disparition et apparition. Entre ruines et révolution.
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g. olmo stuppia
g. olmo stuppia (né en 1991 à Milan), artiste et auteur, s’est formé entre Barcelone, Paris et Venise (à l’université IUAV). Passant par la sculpture, la vidéo, l’écriture, la performance et l’installation, sa recherche se concrétise par la création d’oeuvres et de projets pénétrés de sa fascination pour les dispositifs de contrôle, l’érotisme, l’alchimie et le désir aussi bien que le fragment archéologique.
Bruno Gadenne
Le travail de Bruno Gadenne (né en 1990 à Cavaillon) a trait au paysage et à la nature. Des voyages à travers le monde et les gouaches et photographies qu’il en ramène sont la source de ses travaux. Il s’attache à créer dans ses peintures à l'huile une dimension insolite, une tension. Via un travail sur l'atmosphère lumineuse et des détournements, il instaure un double jeu entre émerveillement et sentiment « d'inquiétante étrangeté ». Un calme qui dissimule une blessure sous-jacente, une recherche du sublime.
Giada Ganassin
Graphiste de formation, Giada (née à Ivrea, Italie, en 1988 - vit et travaille à Paris) se sert du dessin pour inviter à la réflexion et permettre de se sentir compris et conforté au delà des barrières linguistiques. Sa recherche pousse le signe à sa forme la plus simple et le mélange à des matériaux différents pour lui permettre de rentrer dans le quotidien de chacun, à l’échelle de la maison comme de la ville. Depuis 2020 elle imagine des dessins qui tournent à l’infini sur les céramiques et les objets de François Bonnot, en tant
que Bureau Idéal. Bureau Idéal crée des objets qui racontent des histoires et ouvrent le quotidien à la rêverie et à la contemplation. La relation entre forme et décor est centrale et l’un s’appuie sur l’autre pour exister : les histoires se déroulent sur la surface des objets et tournent autour d’eux - sans début ni fin.
Laura Garcia Karras
Laura Garcia Karras (née en 1988 à aux Lilas) définit ses peintures comme des espaces silencieux. Au creux du silence s’installe une réflexion à la fois picturale, philosophique et poétique, principalement basée sur le temps. Enfant, elle se souvient d’une sensation incroyablement puissante quand elle saisit de sa main un fossile. Elle tient une construction naturelle, le moulage minéral d’une forme vivante, végétale ou animale, dont l’empreinte a traversé le temps pour se retrouver dans sa main.
Hector Garoscio
Hector Garoscio aspire à un idéal esthétique reposant sur une appréciation de la beauté vécue comme un événement dynamique et interactif; un état modifié de conscience, un instant de poésie et de grâce. Intuitivement, il s'est rapproché de la surface, de ses reflets et de sa dimension parallèle. Aussi pleine que plate, elle dissimule un abysse d’interprétations, un véritable terreau d’imaginaires. Tel un seuil, elle marque la transition physique entre deux mondes, deux potentiels.
Marion Artense Gely
Le travail de Marion Artense (né en 1995 à Montluçon) consiste à plonger son regard dans les méandres de l’infiniment petit et les étendues de l’infiniment grand, en quête de cette essence qui anime le monde. À travers les techniques anciennes du glacis et du sfumato, elle brave les artifices de l’apparence pour exhumer les couches d’une mémoire oubliée. Son œuvre s’épanouit à la croisée de la peinture, de la photographie et de l’installation, chaque médium se muant en un réceptacle, un gardien de lumières, d’une histoire dont les contours semblent surgir d’un dialogue intemporel entre l’aube et le crépuscule.
Marion joue avec la matière lumineuse : lunaire, solaire ou artificielle. Coup de projecteur sur la toile, boîte lumineuse qui vient rééclairer l’image photographique. Elle fait apparaître des paysages insaisissables, appartenant à des mondes intermédiaires, où matérialité et spiritualité se taquinent. Qu’on se trouve face à ses peintures ou ses photographies, l’image est là pour nous rappeler qu’un événement a eu lieu.
Gerard & Kelly
Gerard & Kelly est un duo formé par Brennan Gerard et Ryan Kelly depuis 2003. Ils vivent et travaillent à Paris depuis 2018. Leur travail aborde notamment les questions de sexualité, de mémoire et de formation de la conscience queer pour faire émerger une interrogation de l’espace personnel, intime et politique. Les artistes ont développé une identité artistique à la frontière de la danse et des arts visuels. Leur pratique pluridisciplinaire, entre installation et performance, intègre la vidéo, l’écriture, le dessin ou encore la sculpture.
Quentin Germain
Quentin Germain, né en 1987, a grandi et vécu une partie de sa vie à l’étranger, notamment au Brésil, en ex-Yougoslavie et en Chine, où il a étudié à l’Académie Centrale des Beaux Arts, à Pékin. Entré aux Beaux-Arts de Paris en 2006, il obtient son diplôme en 2012 dans l’atelier de James Rielly. Fasciné par l’archéologie et par la peinture romantique allemande, il est empreint de l’esthétique du sublime, perpétuée dans le travail de Gerhard Richter ou d’Anselm Kiefer, peintres qui l'ont grandement influencé. Plus largement, le cinéma, tout comme l’imagerie scientifique sont d'autres sources d’inspiration essentielles pour lui. Son travail se déploie au travers de plusieurs médiums : la peinture, la sculpture, le dessin et l’installation. Depuis 2016, sa recherche se porte sur la ruine et le passage du Temps, au travers de séries de paysages et d’objets qui questionnent la dualité entre naturel et artificiel. Que ce soit dans ses tableaux peints sur de l’acier oxydé, ou dans ses sculptures en béton immergées en pleine mer, la technique dialogue avec la matière vivante, l’ordre figuratif avec le chaos naturel.
Rotem Gerstel
Rotem Gerstel est née en Israël en 1988. Elle vit et travaille actuellement à Paris. Elle est diplômée du BFA du département de céramique et de verre de l’Académie d’Art Bezalel à Jérusalem, du département audiovisuel (VAV) de l’Académie Gerrit Rietveld d’Amsterdam et du programme de troisième cycle européen en Arts sonores de l’Académie d’Art KASK à Gand. Sa pratique artistique multidisciplinaire varie entre la sculpture, la vidéo, l’installation, le dessin et le son.
Gia&Gia Studio
Gia & Gia Studio est un bureau créatif basé à Paris, qui combine conseil stratégique, direction artistique, création d’images et d’espaces. Duo composé de deux frères, Raphaël (née en 1991 à Paris) et Laurent (né en 1987 à Paris), l’un commissaire d’exposition et designer retail, l’autre photographe et designer interactif, ensemble ils imaginent de nouvelles narratives repensant la relation entre l’espace physique et le numérique. Ils instituent de nouveaux formats d’expositions, de documentations, et de collaborations pour des artistes, des designers, des éditeurs, des stylistes.
Beya Gille Gacha
Beya Gille Gacha (née en 1990 à Paris, d’une mère camerounaise et d’un père français) est une artiste pluridisciplinaire. En 2011, elle entre à l’École du Louvre où elle développe sa sensibilité aux arts classiques africains, indo-européens, asiatiques, atlantiques et océaniens. Elle conçoit sa pratique comme un engagement dans une perspective intersectionnelle.
Marine Giraudo
Marine Giraudo (née en 1991 à Paris) est photographe et collagiste. Diplômée de l’Ecal en 2017. Dans un monde baigné quotidiennement d’images, il peut être difficile de sortir du lot avec une identité visuelle singulière. Et pourtant, Marine Giraudo est parvenue à s’ancrer dans l’ère du temps en utilisant des médiums antithétiques mais aux effets tout aussi impactants. L’image, c’est son domaine. Elle a commencé par créer des univers en utilisant la réalité virtuelle. Si l’innovation technologique lui a permis de réaliser de nombreuses collaborations, c’est au contraire en revenant au 2D et à la matière existante qu’elle s'épanouit aujourd’hui. À partir de textures, formes et couleurs des images qu’elle sélectionne ou qu’elle photographie elle imagine des collages et recompose un tout autre univers visuel, alternant commandes pour le milieu de le mode et réalisations personnelles.
Antoine Goldet
Antoine Goldet (né en 1992 à Paris) a étudié l’anthropologie et la politique à la School of Oriental and African Studies (SOAS) de Londres, avant de poursuivre un master en journalisme vidéo à l’université Columbia de New York. Il a travaillé comme journaliste d’investigation aux États-Unis pour le Marshall Project et Reveal, et réalisé son premier court métrage documentaire en 2015 à Cuba pour le Miami Herald. En 2018, avec la réalisatrice Dea Gjinovci, il fonde Amok Films, une maison de production qui croit en un espace de création documentaire libre, créative et engagée.
Célia Gondol
Célia Gondol (née en 1985 à Grenoble), artiste plasticienne, chorégraphe et danseuse, inscrit son travail dans les domaines du champ chorégraphique et musical, de l’astrophysique, de la physique fondamentale et de la spiritualité. Elle questionne les limites de la représentation et les possibilités de transmission ou d’interprétation que peut contenir une œuvre. Ce sont les vitesses, les mouvements, les dimensions qui échappent à nos échelles et à nos représentations quotidiennes que l’artiste place au centre de ses questionnements.
Corinna Gosmaro
Corinna Gosmaro (1987) est une artiste italienne qui vit et travaille à Paris. Son travail réfléchit sur les caractéristiques intemporelles de l'être humain en tant qu'entité culturelle et globale. Elle s'intéresse à mettre en évidence comment la plupart des lacunes liées à notre compréhension sont dues à la difficulté de sortir du paradigme cognitif et comment ce dernier nous pousse constamment à expérimenter à travers une sorte de narration qui ne coïncide pas nécessairement avec la réalité elle-même.
En 2020, elle est lauréate de la bourse italienne à l'American academy de Rome et en 2021, elle est résidente à la Fondation Fiminco. Elle a présenté son travail dans de nombreuses expositions en Italie et à l'étranger.
Cecilia Granara
Cecilia Granara (née en 1991 à Djeddah), de nationalité italienne, a étudié à la Central St. Martin’s School of Art and Design à Londres, Hunter Collège à New York et à l’Ecole des Beaux-Arts de Paris. Peintre et écrivaine, elle puise dans l'auto-fiction, la poésie et l’utilisation des symboles. Elle s'intéresse aux attitudes culturelles face à la sexualité, à la relation aux corps et à l'utilisation de la couleur comme vecteur d'émotions.
Rafik Greiss
Rafik Greiss est un artiste égyptien d’origine irlandaise basé à New York. Entre 2016 et 2020, il a étudié l’histoire de l’art et la photographie à l’université de New York. Dans le même temps, il a commencé à présenter ses photographies dans diverses expositions collectives indépendantes. Son travail a été publié dans les magazines i-D, Vogue, Paper Magazine, Avant Arte et Purple, entre autres.
Alice Grenier Nebout
Alice Grenier Nebout, franco-canadienne, est diplômée de la Central Saint Martins de Londres en 2017. À travers ses peintures, fresques et dessins, elle réinterprète les sensations que nous procure la nature. Attentive au monde sauvage, aux forêts silencieuses, passionnée par la mythologie et la biodiversité, elle nous entraîne dans une vision hypnotique, sensuelle et colorée d’un paradis pas tout à fait perdu.
Jerome Grivel
Le travail de Jérôme Grivel (né en 1985 à Mulhouse, diplômé la Villa Arson à Nice en 2010) développe une réflexion critique explorant les rapports enchevêtres, sensoriels, physiques et spatiaux, entre situations, environnements et corps, et les relations sociales, politiques et états psychologiques qu’ils entrainent. Décliné sur le mode performatif, sa pratique se déploie à travers différentes disciplines et fils de pensée (sculptures, dessins, projets d’architectures, performances, vidéos).
Angèle Guerre
Angèle Guerre (née en 1988 à Paris) est diplômée de l’Ecole des Beaux-Arts de Paris. Elle développe une pratique artistique explorant diverses façons d’entamer la surface. Qu’il s’agisse de gratter derrière un miroir ancien ou d’inciser le papier, l’objectif est de rendre visible une matière et d’en produire un autre espace. C’est une pellicule qui s’effrite, une protection qui s’efface, une peau qui se gonfle et donc une sensation qui est suggérée.
Pauline Guerrier
Pauline Guerrier (née en 1990 à Clamart) passe sa vie entre divers ateliers en Italie, au Maghreb, au Portugal ou encore au Chili. Les tisserands, les souffleurs de verre, les graveurs de pierres, les vitriers, les mosaïstes et tant d’autres sont son quotidien, là où elle observe, analyse et apprend. Dans une quête perpétuelle de connaissance des techniques ancestrales, elle confronte les savoirs d’hier au monde d’aujourd’hui et de demain.
Cécile Guettier
Cécile Guettier (née en 1992 à Paris) est diplômée de l'Ecole Supérieure des Beaux-Arts de Nantes Métropole, en 2018. Elle est sélectionnée à la Bourse Révélations Emerige en 2021 et est lauréate du Prix Villa Noailles.
À la découverte du travail de Cécile Guettier, notre regard est à la fois emporté par des couleurs en vibration, un fourmillement de traits, une variété de matières, et fixé par une composition claire et des tracés sensibles. La volonté de l’artiste rencontre sur la toile et le papier, au carrefour des détails, un bizarre hasard, des accidents propres au langage pictural, qui vont dans le sens de ses représentations et les renforcent ; c’est à croire que l’image préexistait comme un aimant dans le blanc, et que toute tache tombant sur le support allait la remplir. Les figures présentes dans son travail n’appartiennent ni au rêve ni au cauchemar ; chimériques, leurs couleurs attrayantes nous gardent d’être effrayés par elles, et leurs actes inquiétants de les vouloir rencontrer. C’est sans doute cette ambivalence qui rend généreuse la contemplation de ces œuvres ; une excitation silencieuse s’installe, notre imagination va d’indice en indice. Par leur singularité plastique et narrative, les images de Cécile Guettier prennent place dans notre mémoire auprès de celles qui nous apportèrent des réponses en même temps qu’elles inventaient les questions.
Raphaël Guez
Raphaël Guez (né en 1996 à Paris) est un artiste numérique et designer travaillant sur les liens entre spiritualité et technologie. En utilisant le collage numérique, la vidéo ou la 3D, il tente de proposer différents univers où les décalages d’échelle, d’espace et d’émotions interrogent le futur de l’humanité à l’ère de la
technologie. Ingénieur en machine learning de formation, il souhaite désormais lier data et immersion 3D dans sa démarche artistique.
Juan Gugger
Juan Gugger (Dean Funes, 1986) est un artiste argentin qui vit et travaille à Paris. Il travaille en générant des situations spécifiques au site, de la sculpture, de l'écriture, du dessin, de la photographie et de la vidéo. Le travail de Gugger explore le domaine subconscient des habitudes et des hypothèses qu'il considère comme des forces invisibles qui façonnent le monde. Une grande partie de son travail s'attaque à ces aspects inconscients dans l'architecture, la mondialisation, la technologie et leurs relations avec la nature non-humaine.
Cyrielle Gulacsy
Autodidacte, Cyrielle Gulacsy (née en 1994 en région parisienne) se consacre au dessin et à la peinture. Son travail évolue sous l’influence de la physique moderne, vers la représentation d’un réel imperceptible, de l’ordre de l’abstraction, recelant les lois invisibles de la nature. L’espace-temps, l’électromagnétisme ou encore la diffraction de la lumière sont autant de champs de recherches et d’expérimentations qui permettent à l’artiste d’explorer de nouvelles représentations de la réalité.
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Pascal Hachem
Le travail de Pascal Hachem (Libanais né en 1979) implique des actions de déplacement. Il s'agit d'actions réelles, et non de vidéos, réalisées soit par l'artiste lui-même, soit par des objets qu'il met en place. Il s'inspire d'aspects de la vie quotidienne dans la ville, qui tendent à contextualiser sa façon de penser et influencent son travail d'une manière inconsciente à laquelle il ne peut échapper. Il ne s'impose aucune règle, mais est plutôt poussé à produire par un seul moment impressionnable.
Dhewadi Hadjab
Dhewadi Hadjab (né en 1992 à M'Sila, Algérie) est diplômé de l'École des Beaux-Arts d'Alger, de l'École d'art de Bourges et de l’Ecole des Beaux-Arts de Paris. Il est représenté par la galerie Kamel Mennour. Surprenantes et désarçonnantes, ses peintures sont d’une intrigante beauté. La photographie et la pratique picturale sont conjointement au cœur de l’œuvre de l’artiste.
Mariana Hahn
Mariana Hahn (née à Schwäbisch Hall, Allemagne) étudie les archives et les processus d’archivage, la mémoire de son corps et sa propre généalogie, et leur transfert vers d’autres médiums, qu’il s’agisse du papier, du cuivre ou d’autres matériaux minéraux ou organiques. C’est précisément l’eau et le sel qui permettent à l’artiste de fixer sa propre silhouette sur des plaques de cuivre larges et fines, quand elle y imprime son corps couvert de sueur après une course, quand elle applique quelques lignes avec sa langue, ou quand elle murmure des poèmes près de tas de sel amassés sur le cuivre.
Hall.Haus
Hall.Haus est un regroupement de quatre designers fondé début 2020 par Abdoulaye Niang, Sammy Bernoussi, Teddy Sanches et Zakari Boukhari. Ils prônent une démarche créative issue d’un cheminement entre leur environnement (hall) et le design (haus). Le groupe a pour mission d’imaginer le monde de demain en utilisant son héritage multiculturel venant du design, de la rue (au sens large) et de ses origines, d’agir en faveur de la transition écologique, de rendre le design plus accessible, spécialement aux plus jeunes.
Arash Hanaei
Après des études de photographie à l'Université Azad de Téhéran qui lui donnent la connaissance du rôle de la photographie durant la guerre Iran-Irak, Arash Hanaei (né en 1978 à Téhéran, Iran) développe une pratique combinant les médiums et techniques. Depuis 2015, sa pratique évolue de la photographie et du documentaire vers une approche plus spéculative et inter-media, questionnant les stratégies post-Internet en temps de crise politique et crise de la représentation.
Charles Hascoët
Charles Hascoët est peintre (né en 1985 à Paris), il vit et travaille à Paris et à New-York. Son travail teinté de nostalgie s’efforce de tisser des liens entre onirisme et académisme. De la nature morte aux compositions sous-marines, il se raconte par chapitres. Depuis sa sortie des Beaux-Arts, il tente d’affirmer une direction tout à fait personnelle et dénuée de compromis. Il collabore depuis 2019 avec Superzoom avec qui il a exposé à Paris et Miami, est représenté depuis 2020 par la galerie Dumonteil en Asie, et depuis 2021 par la New Galerie.
Paul Heintz
Paul Heintz (né en 1989 à Saint-Avold) est diplômé des Beaux-Arts de Nancy, des Arts Décoratifs de Paris et du Fresnoy, studio national des arts contemporains.
Son terrain d’action est un étrange ensemble de cas où le réel est largement imprégné de fiction, et où la normativité sociale pèse en même temps de tout son poids. Il y a une toxicité propre à l’imagination et à la fiction lorsqu’elles allient leur agrément à la norme sociale, comme c’est le cas par exemple avec le storytelling. De là, Paul Heintz entre dans la logique de la fiction, la poursuit plus loin, et fait entrer par cette prolongation un courant d’air salvateur.
Ibai Hernandorena
La plupart des œuvres conçues par Ibai Hernandorena peuvent accepter cette lecture : la création d’espaces de parole, d’espaces de réunion – non pas au sens où la parole ou la réunion y sont possibles, mais plutôt en ce que les œuvres mêmes les activent, les suscitent, leur ouvrent un espace comme dédié. Elles en sont pour ainsi dire les maisons, les foyers vifs, où il peut y avoir de l’autre.
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Maria Ibanez Lago
Maria Ibanez Lago (née en 1960 à Buenos Aires) participe et initie des projets collectifs d’artistes, au sein desquels elle remplit aussi une fonction de curatrice. Elle travaille sur la matérialité de l’image et son rapport aux objets, pour évoquer une dramaturgie. La peinture est regardée dans son contexte historique et le curseur du format est poussé jusqu’aux limites qui la définissent, visant sa transformation en objet, en sculpture.
Lev Ilizirov
Lev Ilizirov (né en 1979 en Russie) a émigré en Israël en 1996. Après des études à l’École des Beaux-Arts de Bezalelà, à Jérusalem, il s’est engagé dans la photographie documentaire. Le message incorporel et l’abstraction du monde étaient alors les principaux objectifs de son travail. À l’Académie royale des Beaux-Arts d’Amsterdam, les éléments et le cadre du quotidien sont devenus la base de son travail. L’imprévisible créé par l’interférence accidentelle de facteurs externes, phénomène imperceptible, est ce qu’il cherche à capturer avec son appareil photo pour ensuite lui donner forme par l’installation.
Clara Imbert
Clara Imbert (née en 1994), est diplômée de la Central Saint Martins en 2017. Sa démarche consiste en une exploration des relations entre les notions de réalité et d’illusion, d’espace et de perspective, de l’objet même et de l’observateur. Elle s’inspire de théories physiques, mathématiques et philosophiques pour expérimenter différentes matérialités et dénouer ainsi des idées intangibles. Elle étudie l’invisible pour faire apparaître de nouvelles dimensions. Ses recherches aboutissent à la réalisation de projets pouvant prendre des formes variées telle que la photographie, la sculpture et l’installation.
Irma Name
Le travail du duo Irma Name (Hélène Deléan et Clément Caignart) consiste depuis 2016 à monter des projets collectifs ou participatifs, interrogeant le rôle ambigu du politique et de la pédagogie dans leur pratique artistique, comme dans l’art en général. Parce que le collaboratif et l’improvisation se trouvent empiriquement au cœur des méthodes de production du cinéma, du théâtre et de la performance, Irma Name voit dans ces différents mediums des outils privilégiés pour donner forme à ses récits spéculatifs.
Ittah Yoda
Ittah Yoda est formé par les artistes Kai Yoda (Japonais-Suédois) et Virgile Ittah (Français). Cette collaboration donne naissance à des formes réelles et virtuelles qui tentent de se connecter avec un patrimoine archaïque de l’humanité et un inconscient collectif universellement présent dans le psychisme d’un individu. Leur travail soulève des interrogations comme : est-il possible de fusionner plusieurs inconscients pour créer de nouvelles formes collectives ?
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Myriam Jarmache
Myriam Jarmache est chanteuse lyrique et danseuse. Toute sa recherche relie ces deux pratiques : Devenir un corps et une voix sans hiérarchiser ces modalités. D'abord formée à la maîtrise de Radio France, elle suit ensuite un parcours pluridisciplinaire mêlant chant, danse contemporaine et théâtre. La transmission et les laboratoires autour du chant et de la danse sont une création-passion à part entière. Elle travaille aux côtés de François Chaignaud, les cris de Paris, Magali Dougoud, et fait également partie des collectifs La Ville en Feu et la Grosse Plateforme. Elle rejoint le StudioK à POUSH en octobre 2022, et continue ses recherches autour du décloisonnement du chant lyrique, où comment désacraliser un art dit « savant », convoquer l’intime plutôt que le spectaculaire.
Ellande Jaureguiberry
Sculpteur et dessinateur, Ellande Jaureguiberry (né en 1985 à Paris) utilise une large gamme de matériaux et de techniques, mais fait en particulier usage de la céramique. Il développe une œuvre polymorphe qui interroge une relation d’appartenance et de résonance entre l’esprit humain et l’univers, une dialectique du corps et de l’espace, tentant de réunir les deux comme les aspects paradoxaux d’une même réalité. Enracinant sa recherche dans un rapport à l’inconscient, il explore les liens entre architecture et nature dans un va-et-vient entre structure et ornement.
Ángela Jiménez Durán
Ángela Jiménez Durán (née en 1996 à Madrid) est diplômée de l'École d'arts de Paris-Cergy en 2019. Elle vit et travaille entre Paris et Madrid. Les recherches qu'elle mène en installation et en sculpture sont en lien avec l'écrit, proposant des fictions qui explorent des futurs incertains. Comme s’il s’agissait d’une histoire, elle décline des personnages, qui peuvent être des fantômes ou des objets, des lieux ou des événements. Chaque exposition se construit comme un espace habité par ces présences, ou ces absences, spectrales.
Michel Jocaille
Michel Jocaille travaille à partir de sculptures et d’installations à différentes échelles, pour la plupart composées d’assemblages de matériaux avec une esthétique camp - qui met en avant l’artificialité et son exagération en se répercutant dans une extravagance théâtrale. L’artiste s’intéresse aux questions relatives aux constructions identitaires en intégrant des références au culte du corps, à la notion de fluidité et d’hybridation. Les oeuvres qu’il produit témoignent d’une recherche formelle et théorique visant à brouiller les hiérarchies entre les discours, à renverser les nomenclatures et les représentations imaginaires. C’est ainsi que se déploie au sein de la démarche de l’artiste une réflexion sur les systèmes référentiels et autoritaires qui fondent les constructions identitaires.
Livia Johann
Livia Johann (née en 1986 à Paris) est diplômée de l’ENSBA Lyon ainsi que de la HEAD Genève. Elle est membre du collectif Rotolux. Elle développe une pratique de sculpture et de performance, utilisant des matériaux faisant référence à l’univers du chantier, impliquant un engagement total du corps. Elle questionne l’économie des artistes et élabore des systèmes de productions, usant autant de la sculpture traditionnelle que de matière comestible.
Olivier Jonvaux
Né en 1986, Olivier Jonvaux est diplômé de l’ENSBA – École nationale supérieure des beaux-arts de Lyon et du Fresnoy – Studio national des arts contemporains. Il a été invité dans différentes résidences et institutions artistiques en France et à l’étranger. Son travail a été exposé au Palais de Tokyo, au LAM – Villeneuve-d’Ascq, au Musée d’art moderne de Saint-Étienne, à Basis Francfort, au CEAAC Strasbourg, au Bazaar Compatible Program à Shanghai. Ses films ont été présentés au SESIFF à Séoul, au ISFF à Clermont-Ferrand, Instants Vidéos à Marseille, au Pavillon Sicli à Genève. Son travail a été exposé au salon Jeune Création et a reçu différent prix dont celui des Ateliers d’art de la Réunion des musées nationaux, l'AIA et l'AIC de la DRAC Île de France, ou les Chantiers de la création à Mains d'Œuvres. Son travail couvre différents médiums, du sculptural au multimédia, prenant appui sur des champs aussi variés que la philosophie ou la bande dessinée.
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Saija Alexandra Kangasniemi
Saija Alexandra Kangasniemi est une artiste plasticienne d’origine finlandaise. Elle est diplômée de Université Aalto en Finlande. Son travail s’exprime aux moyens de l’art visuel et de la performance, souvent en explorant la conscience, la présence et la concentration. Elle s’intéresse aux méthodes de travail participatives et collectives et à la création de pratiques corporelles, comme moyen d'envisager de nouvelles façons d'interagir avec l'environnement et avec les autres.
Kyoko Kasuya
Kyoko Kasuya, artiste et réalisatrice japonaise, vit à Paris. Après le séisme, le tsunami de 2011 et l'accident de Fukushima, elle choisit de rester en France, ce qui l'a poussée à explorer la société contemporaine et son identité. Son travail se concentre sur la temporalité des expériences partagées, les souvenirs de la Seconde Guerre mondiale et la vie des femmes contemporaines. Ses œuvres traitent de sujets sociologiques et historiques, visant une compréhension universelle des expériences humaines. Depuis 2020, elle participe au Crown Letter, un collectif international d’artistes femmes, expose dans divers festivals et institutions telles que BIENALSUR, KYOTOGRAPHIE, la Fondation Fiminco et l’Institut Français.
Solène Kerlo
Après ses années d’études à l’EM Lyon et à l’ESMOD de Paris, qui l’ont amenée à faire un voyage initiatique de six mois en Asie, Solène Kerlo (née en 1990 à Suresnes) décide, à l’âge de 30 ans, de poursuivre sa passion d’enfant trop longtemps oubliée : la peinture. À partir d’une palette terreuse et texturée, elle représente les symboles d’une calligraphie imaginaire et spontanée comme pour déterrer des entrailles de la terre un langage universel et immémorial qui ferait communiquer le visible et l’invisible, la matière et l’esprit.
Tilhenn Klapper
Tilhenn Klapper (née en 1994 dans le Vermont, USA) est une artiste plasticienne et chorégraphe diplômée des Beaux-Arts de Paris (MFA Atelier Danse Emmanuelle Huynh), de Sciences Po Paris (MA Political Ecology), et du Vassar College à NY (BA Philosophy). Elle s'intéresse aux formes et pratiques liant les humains à l’invisible et au sacré dans la pré-modernité, et à ce qu'elles font au schéma noéliberal. Ses œuvres sont des manières de garder le contact avec les mémoires et hallucinations enchâssées que la terre héberge.
Léa Klein
Léa Klein apprend le dessin au Lycée Estienne puis entre à l’Ecole des Beaux-Arts de Paris où elle découvre la sculpture dans l’atelier de Giuseppe Penone. Léa Klein revient sur ces expériences à travers sa pratique du dessin. L’activité graphique influencée par la rythmique de la sculpture ornementale guyanaise y retranscrit le tempérament des lieux fréquentés par le collectif durant ces dix dernières années.
Sarah Knill Jones
Le travail de Sarah Knill-Jones (née en 1969 à Londres) étudie la figure humaine et sa propension au monstrueux ainsi que la puissance du geste abstrait, pour créer une réponse viscérale au monde. Souvent inspirée de la relation entre l’humain et la nature, elle cherche à provoquer une réflexion sur la dualité de notre rapport à notre environnement. Elle explore les liens expressifs entre la substance même de la peinture et le corps à travers la peinture, la photographie, le monotype, la vidéo, des projets collaboratifs.
Victoria Kosheleva
Victoria Kosheleva (née en 1989 à Moscou) est diplômée de l’Université d’État Sourikov de Moscou, Département de Peinture Monumentale, en 2012. Elle a étudié à l’école Parsons de New York, dans le département de design puis au sein des « Ateliers Libres » du Musée d’Art Moderne de Moscou. Elle travaille dans le genre de la peinture figurative, en utilisant souvent des éléments surréalistes.
Gabrielle Kourdadze
Née en 1995, Gabrielle Kourdadzé a grandi à Paris au sein d’une famille franco-géorgienne. Elle a été diplômée en 2019 de l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris. Son travail s’articule autour des médiums du dessin à l’encre et de la peinture à l’huile, et traite de la représentation du corps et de son inscription dans l’espace social. Egalement musicienne (piano, accordéon et chant), elle fait dialoguer ses oeuvres plastiques avec des installations sonores.
Emma Kovo
La pratique d’Emma Kovo (née en 2000 à Paris) gravite autour de l’empreinte à travers différentes techniques de collage, de photogramme et d’impression telles que la gravure ou la sérigraphie. L’intention n’est pas de garder la trace de choses existantes qui seraient à archiver, mais d’utiliser comme matière première les propres traces plastiques de l’artiste, la matière qu’elle crée, échantillonne et détourne. Elle expérimente la fougue du geste, et de ce geste elle garde une trace qui sera transformée,
accumulée, saturée, puis altérée.
KRAKEN
Actuellement basé à Paris, fasciné par ces contemporains ,les objets du quotidien, les métamorphoses du corps liées au temps qui s’écoule -. En 2012, pour échapper au sentiment d’isolement auquel le travail en atelier contraint, l’artiste entreprend de peindre seul, dans la rue, au pinceau. Ses pieuvres géantes se déploient aujourd’hui dans tout Paris, leurs interminables tentacules courant sur les façades et toits de la ville. "J'aime l'idée de peindre dans l’urgence," D’abord occupé par son travail d’atelier (dessin, peinture et vidéo), Kraken "observe la vie qui se développe, même la moins gracieuse".
Nika Kutateladze
Nika Kutateladze est né en 1989, à Tbilissi. Il a étudié à la faculté d'architecture de l'Académie d'État des arts de Tbilissi entre 2007 et 2011. En 2013, il a obtenu un master informel au Centre d'art contemporain de Tbilissi (CCA-T). La majorité de ses œuvres comprennent des installations et des sculptures, reflétant le consumérisme quotidien et différentes questions environnementales. Ses derniers travaux artistiques remettent en question le processus de transformation des espaces architecturaux et de l'environnement urbain en général.
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Hélène Labadie
Hélène Labadie est une artiste et designer d’objets. En céramique, verre, textile ou métal, ses créations semblent prises entre deux disciplines, à la frontière de l’art et du design. Largement anthropomorphes, les objets « sont directement inspirés de personnages de films » confit-elle. Ses objets étranges et uniques sont proches des personnages de dessins animés avec lesquels elle recrée ses propres fictions.
Constance Lafonta
Constance Lafonta (née en 1997, Paris) est une artiste contemporaine qui explore des thèmes profonds tels que la mémoire, l’identité et la fragilité humaine. Diplômée des Beaux-Arts de Paris et de la Central Saint Martins, elle aborde ses œuvres avec une réflexion philosophique sur l’impermanence des souvenirs et la manière dont l’identité évolue au fil du temps. Son travail immersif invite à une expérience à la fois sensorielle et conceptuelle, interrogeant la perception du spectateur sur la fluidité de l’existence. En mêlant souvent un aspect collaboratif, Constance pousse également la réflexion sur la dimension collective de l’expérience humaine, soulignant l’interaction entre l’individu et le collectif, le tangible et l’intangible. Ses œuvres deviennent ainsi des espaces de méditation intellectuelle, où les notions de temps et d’identité sont constamment redéfinies.
Martin Laforêt
Martin Laforêt (né en 1991 à Paris), vit et travaille à Vernon, dans l’Eure. Son travail s’inscrit dans l’esthétique de l’arte povera mais ne suit aucune ligne de conduite précise. Inspiré par le savoir-faire artisanal et l’intelligence de la main, il se plaît très tôt à manier l’ambiguïté des matériaux de construction industriels pour leur conférer une nouvelle noblesse. À contre-courant des pratiques usuelles du design qui cherchent souvent à dissimuler la technique au profit de l’esthétique, il développe un langage de la déconstruction, ou plutôt du dévoilement de la construction.
Grégoire Laisné
Grégoire Laisné (né en 1982 à Tours) est diplômé de l’Ecole des Beaux-Arts de Rouen. Il commence sa carrière d’artiste comme graveur. Il est lauréat du Prix Lacourière avec de premières œuvres sur papier. Immédiatement, ses monotypes singuliers se font remarquer par une présence/absence de la figure humaine dans une sorte de portrait impossible et universel. Que ce soit en peinture, en estampe ou en dessin, il poursuit aujourd’hui le développement de techniques très personnelles, alliant procédés informatiques (dessin par ordinateur) et savoir-faire plus traditionnels.
La Méditerranée
La Méditerranée est un groupe de recherche cofondé par les artistes Mateo Revillo et Edgar Sarin et par l’historien de l’art Ulysse Geissler. Chacun, à travers son propre parcours, a développé au cours de ces dix dernières années des procédés et des méthodes dans le but de soutenir l’écologie singulière de chaque exposition, comme un espace d’action. Sous ce modèle, à l’ouverture, ni public ni artistes ne peuvent savoir où se dirige l’exposition, son principe se construisant au long de son déroulement.
Antoine Larrera
Antoine Larrera (né en 1992 à Paris) projette sur la toile des (dé)constructions du réel pris sur le vif. Ses ensembles sont composés de figurations ou de photographies distordues numériquement, rendues abstraites par des manipulations sur des logiciels informatiques. Son processus de création ressemble à ces miroirs déformants qui transforment un corps connu en étrange. L’oeil pourrait déceler dans ses peintures des objets familiers, des espaces reconnus où il place des corps issus d’une
autre dimension.
Amalia Laurent
L’obsession d’Amalia Laurent (née en 1992 en France d’une mère javanaise et d’un père languedocien) pour les réalités alternatives a donné naissance à un corpus d’œuvres - installations, performances, sculptures, teintures - qui rend tangibles les frontières entre monde réel et mondes parallèles. Elle réalise une recherche autour des liens entre dispositions architecturales et pratiques processionnelles à l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS).
Vincent Laval
Le travail de Vincent Laval (né en 1991 à Gouvieux) est avant tout celui d’un artiste-marcheur. Si celui-ci se matérialise physiquement par des sculptures et des photographies, l’essence en est tirée de l’observation attentive du sauvage à travers des marches dans la nature. Principalement au cœur de la forêt, car celle-ci regroupe une immense variété d’éléments vivants et non-vivants, il est en quête de marqueurs d’équilibre ou, au contraire, de déséquilibre de ces éléments.
Tommy Lecot
Tommy Lecot est né à Paris en 1992.
C'est en piochant dans des entités existantes qu'il assemble divers matériaux afin de s'approcher d'une concordance formelle, d'une évidence.
Ses références multiples à l’histoire de l’art traduisent une volonté de comprendre le passé afin de le mettre en tension avec son environnement présent.
À travers différentes approches plastiques, sa démarche laisse apparaître ses doutes non moins par humilité que par envie de se dévoiler au regardeur.
Anais Lelièvre
Anaïs Lelièvre (1982) est diplômée d’un DNSEP et d’un doctorat. A partir d’expériences de territoires, ses dessins restituent des dynamiques transversales et s'étendent de la céramique à l’installation monumentale. Selon une approche contextuelle, son travail se développe en résidences en France et à l’étranger (Islande, Brésil, Suisse, Canada, Portugal, Arabie-Saoudite...). Ses œuvres intègrent les collections du FRAC Picardie, du Musée MASC des Sables d'Olonne, du Musée Jenisch en Suisse.
Anouck Lemarquis
Anouck Lemarquis (née en 1982 à Nîmes) est diplômée d’architecture (ENSAG / McGill University / Montréal) et titulaire d’un Post Master Recherche en Philosophie et Architecture (ENSAPLV). Elle développe un travail entre pratique artistique et recherche théorique autour du statut de l’image comme expérience critique des territoires géographiques et fictifs.
Le Massi
Le Massi est un artiste visuel, musicien et acteur canadien, titulaire d’un Bachelor of Fine Arts, avec majeure en photographie, obtenu à l’université Concordia de Montréal en 2019. Il fait partie de deux duos d’artistes, CubeAndre et ejs.lm. Il est également l’un des membres fondateurs du groupe de musique montréalais Human Human. Ses photos combinent des éléments de poésie, de voyage et de spontanéité. Son travail met également en relation des thèmes associant le tourisme, l’identité sociale et
les sites culturels.
Anaïs Leroy
Anaïs Leroy (née en 1985 à Nantes) développe une pratique de performance à partir de la sculpture et tend à investir l’espace de la scène, flirtant avec les arts vivants. Elle crée des figures, souvent prises en pleine robinsonnade, qui trouvent dans les territoires sculptés par l’artiste, les moyens de leur survie morale et intellectuelle.
Mathilde Lestiboudois
Mathilde Lestiboudois, née en 1992, est diplômée de l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris (2017). Elle a également étudié à l’Universitäte der Kunste, à Berlin, en 2016 et a été résidente de la Casa Velasquez en 2021-2022. À travers le médium de la peinture, Mathilde Lestiboudois représente des espaces intérieurs vides. Entremêlant fragments architecturaux et formes géométriques, elle questionne l’espace et sa dimension temporelle.
Anne Le Troter
Anne Le Troter (1985) est une artiste basée à Paris mêlant installation sonore, performance, théâtre, littérature et poésie.
C’est après l’écriture de deux livres « L’encyclopédie de la matière » et « Claire, Anne, Laurence » qu’elle commence à travailler sur la place qu'occupe la parole au travail. Ainsi Anne Le Troter invite des groupes de personnes tels que les artistes ASMR et des enquêteurices téléphoniques à enregistrer avec elle (« L’appétence », pièce sonore, 2016 Prix du Salon de Montrouge et du Palais de Tokyo, « Les mitoyennes » La BF15, 2015, « Liste à puces » Palais de Tokyo, 2017 et « Les silences après une question » à l’Institut d’Art Contemporain de Villeurbanne, 2017). Invitée par la fondation Pernod Ricard, la Biennale de Rennes, le centre d’art contemporain Le Grand Café à Saint Nazaire, le Nasher Sculpture Center à Dallas et le Centre Pompidou, l’artiste engage ensuite d'autres cycles d’écriture autour de la notion de biographie, de fiction et d’utopie autour de la question de nos modes de reproduction. En 2021 elle est lauréate de la bourse Bétonsalon et ADAGP (Les Volontaires, pigments-médicaments, Bétonsalon, centre d'art et de recherche, 2022), Mondes Nouveaux ainsi que de la villa Kujoyama.
Noémie Lettoli
Noémie Lettoli (née en 1993 en région parisienne) est diplômée des Beaux-Arts de Paris. Sa pratique artistique est axée sur les installations interactives et la scénographie. Le questionnement autour de l’espace et de ses limites est toujours présent dans son travail, qui fait appel à la mémoire et à l’imagination. Sa démarche est fondée sur l’expérimentation de la perception. Elle apporte dans ses installations une attention particulière à l’environnement présent et son harmonie, par le biais de formes légères et minimalistes.
Renske Linders
Renske Linders (née en 1995 à La Haye, aux Pays-Bas) réside à Paris depuis 2022, après avoir obtenu son diplôme en Art & Culture à l’Erasmus University de Rotterdam en 2021. Avec ses peintures à l’huile, l’artiste saisit des moments intimes et épanouis, évoquant l’amour, la renaissance, l’exploration, tout en célébrant avec constance la forme féminine. À travers des compositions empreintes de douceur et de mystère, le travail de Renske transmet un message d’espoir et d’émancipation.
Thibaut Lipski
Thibaut Lipski (Né à Toulouse en 1989) est un designer d’objet qui interroge la typologie ordinaire des artefacts du quotidien. Des objets communs comme une poubelle ou un balai accèdent alors à de nouveaux horizons plastiques. Thibaut ajoute une dimension sculpturale aux objets muets de notre environnement et questionne le rapport entre la forme et la fonction.
Juan Ignacio Lopez
Né en 1990 à Buenos Aires Argentine, il a grandit en Bolivie puis déménage en France pour ces études, il obtiens son DNSEP avec félicitations du jury a l’ESAD de REIMS. Actuellement resident à Poush manifesto. Juan Ignacio Lopez arrive en France à l’age de 18 ans. Après un changement de panorama aussi radical, Ignacio tente par tous les moyens de recomposer son quotidien par la peinture. Traitant souvent de sujets liés au temps, à la mémoire et à la perception. Au delà de l’aspect attentionnelle de son esthétique, il suit un principe organique dans toutes ces étapes de création. De la préparation d’une matière parasite à sa prise sur le support. La démarche créative d’Ignacio s’articule entre son atelier, le jardin, les souvenirs, l’exploration d’espaces potentiels jusqu’à l’exposition. Il fait dialoguer lors de l’accrochage la piece avec son environnement lumineux, ce moment faisant partie intégrante du processus. À côté de la peinture, expérimente dans son atelier-laboratoire différents processus de fermentation.
Thibault Lucas
Thibault Lucas (né en 1984 à Suresnes) réalise, entre autres, des installations in situ dans des zones « inutiles » en bordure de Paris ou dans des lieux atypiques comme le beffroi de la Mairie du 1er arrondissement de Paris ou l'église Saint-Merry. Le motif de la pierre est central dans son travail, il lui permet de créer des paysages infinis ou des sculptures évoquant des monuments archaïques ou sacrés, faites de matériaux glanés en ville ou dans la nature.
Claire Luna
Historienne de l’art de formation et américaniste (Amérique du nord et Amériques latines), Claire Luna est commissaire d’exposition et critique d’art. Outre son intérêt pour les scènes artistiques non occidentales et les oublié.e.s de l’Histoire, elle cherche à repérer ce qu’elle pourrait identifier comme une tendance ou un sujet du contemporain, souvent à la croisée de différents champs d’étude et surtout au gré des rencontres. Aussi, a-t-elle récemment conçu La rencontre des eaux, un cycle d’expositions, de rencontres et de performances autour de l’eau comme matière politique et poétique (Cité Internationale des arts & CNAP). Un autre projet important a été celui de l’exposition itinérante Sens-Fiction porté par RF studio (Tripostal & Lieu Unique). L’idée du déplacement l’intéresse – celui du regard et celui des corps –, l’errance et la dérive particulièrement. Elle travaille actuellement sur ce qu’elle appelle la théorie du bégaiement, le concept de l’espace entre et l’infiltration comme stratégie de lutte ou de résistance. Elle est à la recherche du réenchantement de notre temps par la poésie, le rêve, la croyance ou le sacré. Claire Luna est membre de l’AICA (Association Internationale des Critiques d’Art), de CEA (Association Française des Commissaires d’Exposition), du collectif Jeunes Critiques d’Art, du bureau des penseur.euses à POUSH et co-fondatrice du laboratoire de recherche l’Echo du vivant au CAC La traverse. Elle a enseigné la théorie de l’art à l’université Paris 8 et a intégré RADICANTS (2022), la coopérative de curateur.ices fondée par Nicolas Bourriaud.
Isaac Lythgoe
Né à Guernesey en 1989. Isaac Lythgoe est sculpteur et écrivain, il a étudié la peinture au Royal College of Art de Londres (2014). Reprenant des idées issues des traditions narratives et des récits, son travail est une discussion ouverte sur les technologies prospectives et la manière dont elles pourraient influencer nos futures structures sociétales. L'éthique, la romance et la mortalité servent d'arcs narratifs fluctuants - des véhicules pour médiatiser une pratique de recherche, qui considère l'intégration de systèmes synthétiques et biologiques comme les motifs les plus pressentis pour les changements et les défis de l'expérience humaine. Dans la pratique, ces idées sont abordées à la fois conceptuellement et matériellement ; les œuvres apparaissent comme des histoires, jouées dans un mélange de matériaux organiques symboliques et de techniques de nouveaux médias, le fait main et le machinisme étant en perpétuel changement.
Lê Thiên Bảo
Lê Thiên Bảo vit entre Ho Chi Minh Ville et Paris. Depuis 2010, elle explore dans sa pratique curatoriale les meilleures manières de promouvoir l’art contemporain de l’Asie du Sud-Est en le faisant connaître et en reliant les artistes et leur communauté. Après avoir été commissaire d’exposition dans le premier centre d’art contemporain au Vietnam (The Factory) de 2016 à 2019, elle a ensuite structuré en 2020 et 2022 “Nổ Cái Bùm”, un festival d’art géré en autonomie par des artistes. En France, elle a commissionné plusieurs expositions notamment avec la A2Z Art Gallery. En 2023, elle cofonde la Galerie BAQ à Paris dans le but de faire dialoguer les pratiques artistiques entre l'Asie du Sud-Est et l'Europe.
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Denis Macrez
Né en 1992 à Besançon, Denis Macrez est diplômé de l’École Supérieure d’Art de Rennes en 2018. Parti en résidence en 2021 à Reykjavik, pour deux mois, il y présente une exposition à la SIM gallery. À son retour, il expose en duo show avec Marguerite Piard à la galerie Chapelle XIV. Plus récemment, l’artiste est invité par le Fonds de Dotation Verrecchia, pour quatre mois de résidence au Château de la Maye à Versailles. Depuis, il est repéré par le collectif de collectionneur CulturFoundry, avec qui il expose en octobre 2022.
Jehane Mahmoud
Jehane Mahmoud (née en 1988 à Paris) est une artiste francoégyptienne diplômée des Beaux-Arts de Paris. Elle photographie en moyen format une génération libre, métissée, blessée mais idéaliste dans une époque qui ressemble à la fin du monde. Une des conditions qui la hantent est le déracinement, à la fois culturel, naturel, physique, psychique et politique. Les installations et les objets photographiques qu’elle fabrique forment des temples, des odes ou des dédicaces aux personnages qui habitent ses images et plus généralement au tout « vivant ».
Bastien Mairet
Bastien (Né à Tarbes, France, en 1988) allie ses formations techniques et artistiques en créant des automates mécaniques, que ce soit des moteurs mécaniques à ressort horloger à l’utilisation de l’électronique
moderne pour ses pièces. Il est dans la recherche de poésies mécaniques. Il travaille en collaboration avec d’autres artistes pour mettre en mouvement leurs créations pour des vitrines de magasins ou des expositions.
Demian Majcen
Demian Majcen (né en 1992 à Saint-Cloud) est diplômé de la Villa Arson et de l’Ecole des Beaux-Arts de Paris. Il conçoit son œuvre comme un filtre lui permettant d’apprendre et d’observer le monde au présent. Il mène ainsi une quête ouverte, faite de rencontres, de succès et d’échecs. Il transforme les artefacts en utopies possibles et cherche à rendre à la beauté son but, pour ainsi donner une fin au monde, et qu’il puisse recommencer.
Olivera Majcen
Olivera Majcen est une artiste serbo-croate ayant grandi auprès de grands-parents artisans et tisserands qui lui ont donné goût à l’intelligence de la main. Après avoir été diplômée des Beaux-Arts de Belgrade en 1984, elle participe à plusieurs expositions en tant que peintre avant d’arriver à Paris en 1991. C’est alors qu’elle se consacre au stylisme pendant dix années. Depuis 2006, elle poursuit sa pratique de peintre et de scénographe entre Paris et Belgrade.
Francois Malingrey
François Malingrey vit et travaille à Paris, après des études à Épinal puis Strasbourg. Son univers intriguant et sombre se déploie au travers d’une peinture figurative qui met en scène ses proches et sa famille. Ses expositions sont souvent accompagnées de sculptures et de bois peints. Il a notamment collaboré avec le Palais de Tokyo, Christie’s, le musée de la Chasse et de la Nature et la galerie Lefeuvre & Roze.
Margaux Meyer
Margaux Meyer (née en 1998 à Suresnes) est diplômée des Beaux-arts de Paris en 2022, de l’atelier de Tim Eitel. Sa pratique discute de la nature même du langage pictural par une impression matérialiste et fluctuante. Sa réflexion se façonne à partir de réactions psychologiques et de sensations plaçant le corps au centre de son travail de représentation. Sa pratique s’articule autour d’éléments gestuels et sensibles ; il en résulte une tension organique très forte.
Alix Marie
Alix Marie (Bobigny, 1989) est une artiste pluridisciplinaire diplômée du Central Saint Martins College (Londres, 2011) et du Royal College Of Art (Londres, 2014). Expositions Récentes: Spiritual Urgency, Stedelijk Schiedam (2022), Styx, Deichtorhallen, Hamburg (solo, 2022), Sorsi Di Sale, Ncontemporary, Milan (solo, 2022), Raw, Rembrandthuis, Amsterdam, (2022), Sucer la nuit, Musée des beaux-arts, Le Locle (solo, 2019).
Clémence Mars
Clémence Mars (née en 1992 à Paris) est diplômée de l’Ecole des Arts Décoratifs de Paris, et de l’Ecole du Théâtre Visuel de Jérusalem, école d’art-performance où elle passe deux ans. Plasticienne et scénographe, elle crée des univers fictifs issus de l’imaginaire commun de la science-fiction à travers la scénographie, la lumière, la performance et le dessin.
Collective MATTERS.xyz
MATTERS.xyz est un projet collectif qui explore de nouveaux récits territoriaux par le biais de recherches créatives et d’expositions. Leurs investigations décrivent l’enchevêtrement des trajectoires humaines et non-humaines au travers de controverses politiques et écologiques.
Alice Loumeau est architecte-cartographe; Valentin Bansac est chercheur-photographe. Ils se sont rencontrés à l’OMA/AMO et ont participé au programme d’Expérimentation en Arts et Politique de Sciences Po Paris.
En 2025, ils seront avec Mike Fritsch les commissaires du pavillon luxembourgeois intitulé Sonic Investigations à la Biennale d’Architecture de Venise.
Garance Matton
Garance Matton (née en 1992 à Paris) est diplômée des Beaux-Arts de Paris. La peinture est un plateau de jeu, un puzzle où se mêlent le quotidien et des références formelles ou narratives à l’histoire de l’art. Le dialogue entre les éléments laisse l’image en suspens, soumise à un rythme qui semble évoquer un espace temporel incertain. Dans son travail de peintre, Garance s’engage dans une conversation vivante avec le médium où les idées apparaissent et disparaissent dans ce débat calme mais intense avec la peinture.
François Maurin
François Maurin (né en 1989 à Paris) est diplômé de l’Ecole des Beaux-Arts de Paris et a également étudié à la Kunstakademie der Bildenden à Karlsruhe en Allemagne. A la fois sculpteur et peintre, sa pratique se déploie en différents projets qu’il mène parallèlement. Œuvres à regarder ou à manipuler, les objets qu’il conçoit nous interrogent sur les dialogues possibles entre nos imaginaires singuliers et les liens que tissent entre nous nos pratiques sociales.
Mathew McWilliams
L'œuvre de Mathew McWilliams (né en 1973 à Vancouver, Canada) réunit la peinture, le dessin et la photographie en tant que pratiques parallèles mais imbriquées de la création de marques. En reconfigurant les ingrédients de base du dessin et de la technologie d'impression, McWilliams cherche à expérimenter de nouvelles expressions matérielles.
Théodore Melchior
Théodore Melchior, né en 1990, est diplômé de l’ESAD de Reims en 2017 et officie dans le collectif Chevaline Corporation de 2014 à 2020.
Émerveillé par la modernité et le gothique, par La Conjuration des Imbéciles de John Kennedy Toole et par les tragédies de William Shakespeare, Théodore s’applique à construire les vestiges surréalistes d’une société grotesque et grandiose, contente de soi mais perdue d’avance. Il explore pour ça de nombreux supports : installation, sculpture, mise en scène, vidéo, écriture, édition, podcast. La quête plastique et narrative de Théodore poursuit dans un même élan d’humour et de romantisme les turpitudes du monde contemporain, entre splendeurs passées et catastrophes annoncées.
Jan Melka
Jan Melka (née en 1995 à Paris), artiste franco-américaine, consacre son travail et ses recherches à l’expressionnisme abstrait en créant ses propres fictions grâce au principe des figures reconstruites. La forme humaine est déstructurée et la géométrie des courbes accentuée. Caractéristiques imparfaites, perspectives inversées, erreurs apparentes ou matériaux corrompus sont des thèmes prédominants dans le travail de l’artiste.
Florent Meng
Florent Meng vit et travaille à Aubervilliers. Photographe de formation, il a recourt tant à la série photographique qu’au film ; tant à la fiction qu’au documentaire. Travaillant sur des terrains frontaliers comme en studio, il développe par étapes un vocabulaire de gestes plastiques qui travaille le style documentaire comme un outil spéculatif. Son travail a été montré au Musée d’Art contemporain de Lyon et à la Biennale de l’Image en Mouvement à Genève. Il fait partie des collections du CNAP et d’elysée Photo à Lausanne.
Sarah Mercadante
Sarah Mercadante (née en 1988) est titulaire du master sciences et techniques de l’exposition de l’université Paris I, qu’elle obtient en 2013. Commissaire d’exposition et critique d’art, elle construit ses recherches et expérimentations autour du travail collaboratif en plaçant l’écoute active au centre de son approche. En mars 2020, elle convie un groupe de femmes artistes intéressées par la performance à réfléchir collectivement à un lieu écoféministe de vie et de travail.
Mathieu Merlet Briand
Mathieu Merlet Briand (né en 1990 à Saint-Germain-en-Laye) est diplômé de l’École nationale supérieure des arts décoratifs de Paris, en design produit, en 2013. Il poursuit ensuite son cursus en cycle de recherche à l’EnsadLab. Ses projets portent principalement sur les questions environnementales. Il utilise comme médium le big data. Via les algorithmes qu’il développe par des processus de recyclage et des analogies avec la nature, il façonne des flux de données afin d’en créer des matérialisations tangibles.
Angelica Mesiti
Angelica Mesiti (née en 1976 à Sydney) travaille dans les domaines de l’installation d’images en mouvement, du son, de la performance, des objets et de la photographie. Elle s’intéresse à la manière dont la culture se manifeste à travers des formes de communication non linguistiques, notamment à travers les vocabulaires sonores et gestuels. En 2019, elle a représenté l’Australie à la 58e Biennale de Venise. Elle-même est représentée par l’Anna Schwartz Gallery en Australie et la galerie Allen à Paris.
Matisse Mesnil
Matisse Mesnil (Né en 1989 en Italie, Castiglion Fiorentino) vit et travaille à Paris. Il s’empare du métal pour rejouer la figuration, dans ses genres les plus usités, comme le paysage ou la nature morte. Au monde bruyant de l’industrie, il adosse ainsi l’éthique et l’esthétique de la contemplation silencieuse qui traverse l’histoire du paysage. Une violence sourde sous-tend ses pièces, qui pourtant appellent à une forme de religiosité que l’on doit aussi lire dans l’exigence scénographique et architecturale dont témoigne son travail.
Léa Mestres
Dans le travail de Léa Mestres (née en 1992 à Paris), le dessin au trait donne à l’imagination un champ des possibles illimité. C’est un moment libérateur : l’objet évolue tout au long du processus de fabrication. Une ligne abstraite produit une image générale, et son interprétation est propre à chacun. C’est cette forme bidimensionnelle qui devra se matérialiser et devenir un objet instinctif et personnel. Pendant ce processus de modelage, la texture, la finition ou la couleur apparaissent. À ce moment là,
le dessin et le volume se séparent pour donner vie à des sculptures fonctionnelles.
Esther Michaud
Esther Michaud explore les principes de mutation et de métamorphose, elle s’intéresse au processus formatif d’entités organiques et réinvente le langage du végétal. Ses manipulations donnent ainsi naissance à des êtres hybrides qui interrogent les limites de l’émancipation biologique de la nature et questionnent son devenir face à l’impact des interventions humaines. Elle est diplômée de l’École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris en 2018.
Juliette Minchin
Née en 1992, Juliette Minchin est artiste plasticienne et vit à Paris où elle se consacre à la sculpture, l’installation, la vidéo et le dessin. Diplômée en scénographie de l’Ecole Supérieure des Arts Décoratifs et de l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris, Juliette Minchin a de nombreuses expositions en France et à l’étranger comme la Biennale BIS (Saint-Paul de Vence), Sans Relâche (Monnaie de Paris), la Biennale HOOP (Oosterhout aux Pays-Bas), Melting Chamber (Selfridges à Londres).
Sabine Mirlesse
Sabine Mirlesse (née en 1986 aux Etats-Unis) est diplômée d’un Master en Fine Arts de la New School à New York et d’un Bachelor à la McGill University. Sa recherche est centrée sur la visibilité des seuils et l’intériorité du paysage, avec un intérêt particulier pour la façon dont les sites géologiques sont devinés, interprétés et racontés. L’approche multidisciplinaire de Mirlesse relie la photographie et la géologie en tant que gardiennes du temps, et se manifeste à travers une accumulation de couches et de strates.
Juliette Mock
Juliette Mock (née en 1992) produit des œuvres qui puisent dans une vie matérielle personnelle et souvent plate tout en évacuant la subjectivité de son auteur. Elle appartient à une génération qui a intégré les mécanismes des productions artistiques se basant sur le quotidien et le récit, fictionnel ou autofictionnel. Elle laisse la forme et le motif créer la possibilité d’une narration et ne craint pas de produire des œuvres qui suscitent une émotion légèrement obsolète. Les objets et images produits présentent une tension entre la grâce et le quelconque, entre le beau et l’avachi.
Desire Moheb Zandi
Desire Moheb-Zandi (née en 1990 à Berlin) intègre son identité culturelle dans de grandes tapisseries sculpturales. Puisant dans ses souvenirs d’enfance en Turquie, où elle passait des heures à regarder sa mère tisser sur son métier. Elle mêle les techniques traditionnelles à des motifs et médiums modernes. En plus d’inclure différents matériaux dans son travail, elle fait du métier à tisser une sorte d’ordinateur analogique, où le code est son motif, et où sa manipulation crée des résonances optiques.
Sybil Montet
Sybil Montet est une artiste et animatrice 3D française. Son travail explore les potentiels ésotériques des technologies émergentes, et leur instrumentalisation au sein des systèmes de pouvoir, tout en investiguant les synchronicités entre computation et organicité. L’artiste développe un écosystème fictionnel et critique via l’image de synthèse, la sculpture et le design d’objet, et aborde également les applications expérimentales de l’I.A. Son travail fut présenté au sein de diverses publications telles que Cura Magazine, Flash Art Italia, Studio Magazine ou encore Numéro Berlin.
Raphaël Moreira Gonçalves
Raphaël Moreira Gonçalves (né en 1988 à Lyon), originaire du Cap-Vert et d'Italie, est diplômé du Fresnoy et des Beaux-Arts de Lyon. Son travail est inspiré par une quête de communication avec d'autres univers. Par le biais de sculptures, de films et d'images en tout genre liées aux technologies contemporaines, son travail explore les liens entre le physique et le mental, tout en ajoutant des nuances narratives issues de ses expériences personnelles, de ses rêves et des mondes virtuels. Ses œuvres ont été exposées à l'international, notamment à la galerie Christophe Gaillard, à la galerie ClearView à Londres et dernièrement pour le Refraction Festival à la Miami Art Week 2022.
Winnie Mo Rielly
Le travail de Winnie Mo Rielly (née en 1993 à Londres) navigue entre la sculpture, la photographie et la performance. Elle est attirée par la complexité de l’espace habité, où elle observe l’entassement des corps dans des lieux exigus. L’intimité qu’elle suggère dans ses installations naît d’une « proximité maladroite ».
Lauren Moullet
Fascinée par les propriétés physiques de ses matériaux de prédilection comme le tissu et la terre, Lauren Moullet (Née à Paris en 1991) expérimente avec la matière. C’est à travers une recherche
empirique faite de séries d’essais que les objets se révèlent. Ils génèrent des textures séduisantes au toucher qui invitent à la manipulation et troublent notre perception de l’état de la matière. Lauren crée des objets immersifs qui plongent l’usager dans une expérience sensible.
Lucien Murat
Lucien Murat (né en 1986 à Ploemeur) a étudié à la Central Saint Martins à Londres. À travers ses collages déstructurés, mêlant bâches découpées et patches en relief, il nous invite à suivre les aventures d’un personnage, Megathesis, héros de la mythologie qu’il a imaginée. Ce récit épique, parfois violent, permet d’explorer et de décoder le monde post-Internet dans lequel nous vivons.
Cassandre Muñoz
Cassandre Muñoz est une artiste du mouvement. Sa pratique explore l'espace vibratoire ouvert par la polysémie d'un état, d'un geste, d'une intention. D.A. et chorégraphe de la compagnie So Far, ses recherches traversent des agirs multiples : danser, naviguer, souffler, dévisager, épuiser, perdre. Elle collabore actuellement avec les artistes Emmanuel Eggermont (All over Nymphéas), Volmir Cordeiro (Abri), Youness Aboulakoul (Ayta), Lisa Boostani (Passages), Annabelle Playe (Magna) et NSDOS (PP).
Julian Myron
Julian Myron (né en 1990 à Paris) est diplômé de l’École supérieure d’art et de design de Reims. Son travail s’articule autour de l’utilisation de l’image en tant qu’outil à la fois plastique et graphique. Par le biais d’un processus de sélection, d’appropriation et de réappropriation d’images de masse collectées sur Internet, et divers médias, ses travaux cherchent à mettre en relation différents thèmes comme l’effort, le manque, l’obsession et la réussite, tantôt au travers de la peinture, du dessin, de la sculpture et de l’édition.
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Marie-Luce Nadal
Marie-Luce Nadal (née en 1984 en France) est une artiste visuelle et chercheuse transdisciplinaire, écoféministe et queer. Son travail se situe à l’intersection de l’art, de la science et du climat. Nourrie par une réflexion et une volonté de sensibiliser à la justice sociale et climatique, elle crée des sculptures, des performances et des films. Ses oeuvres invitent le public à réfléchir à son rôle et à ses actions sur terre, ainsi qu’à la manière dont ceux-ci modifient et influencent son environnement.
NanoVille
Nano Ville est une société de production et de réalisation audiovisuelle fondée par deux frères, Thomas Causse (producteur) et Elliott Causse (artiste vidéaste). Nano Ville propose une approche expérimentale de la vidéo en mélangeant plusieurs univers et cœurs de métiers, allant du clip aux jeux vidéo, au monde numérique et à l’art urbain. Nano Ville opère en équipe réduite pour réintégrer ses processus de création afin de former des équipes adaptées à chaque projet.
Sarah Nasla
Sarah Nasla est une commissaire d’exposition indépendante. Après une expérience comme cofondatrice du collectif curatorial 1:61, elle forme un duo de commissariat avec Margot Rouas. Ses projets curatoriaux sont à la fois centrés sur la photographie et ouverts à d’autres champs d’expérimentation liés à divers médiums artistiques. Elle envisage sa pratique comme un échange hybride avec les artistes et lieux culturels, avec un attrait particulier pour les publics.
Aapo Nikkanen
Aapo Nikkanen (né en 1982 à Kirkkonummi, en Finlande) a étudié l’art à l’université des Sciences appliquées de Tampere, à la Haute école d’art et de design de Genève et au Sandberg Instituut à Amsterdam. Les travaux de cet artiste, réalisateur et commissaire d’exposition portent sur la crise écologique, la psychologie et l’intimité. Il est l’un des cofondateurs du collectif multidisciplinaire The Community, basé à Paris, au sein duquel il a travaillé en tant que directeur d’art et d’installation de 2016 à 2020.
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Adrien Ogel
Adrien Ogel (né en 1992 à Saint-Maurice, France) poursuit des recherches picturales amorcées à l’école, une peinture figurative évoquant le souvenir de détails architecturaux et paysages urbains qu’il rencontre au
quotidien. Il développe deux séries centrales qui articulent son travail ; des petites peintures à l’huile sur toiles, en regard avec des grands formats sur papier à la gouache et encre de Chine. En 2021, il est lauréat du Grand Prix du jury Horizon avec Service méridional. Il suit actuellement le programme d’accompagnement SHIFT porté par l’agence AMAC.
Raphaël-Bachir Osman
Raphaël-Bachir Osman (né en 1992 à Creil) est diplômé de la Haute école des arts du Rhin et a également étudié à la Weissensee Kunsthochschule de Berlin. De 2017 à 2020, il a été codirecteur d’Erratum Galerie, un artist-run space situé à Berlin. De la peinture à l’installation, il développe un travail plurimédia qui interroge avec dérision la notion d’originalité, le processus de création, d’exposition et de montage d’une oeuvre. ll joue avec les matériaux et les codes de présentation en associant des éléments autobiographiques et une certaine magie de l’ordinaire.
Daniel Otero Torres
L’oeuvre pluridisciplinaire de Daniel Otero Torres englobe des pratiques aussi diverses que la sculpture, l’installation, la céramique, la peinture, ou encore le dessin qui relie depuis le début ces différentes facettes. Nombre de ses oeuvres se distinguent précisément par une technique unique, à la frontière entre le dessin et la sculpture, marquée par un trait photo réaliste virtuose appliqué à des structures monumentales en acier découpé. Ce procédé produit un décalage matériel et contextuel. En général, ses images ne représentent pas une seule personne, mais un collage visuel et historique créé à partir de différentes sources : archives, livres anciens, journaux contemporains ou sources en ligne.
Lisa Ouakil
Née en 1993, Lisa Ouakil vit et travaille à Paris. Elle est diplômée de l’École Nationale Supérieure d’Arts de Paris-Cergy en 2017. Son travail s’articule principalement autour de la peinture tout en s’attachant également à l’écriture, au film, à la musique et plus récemment à la céramique. Les toiles se développent autour de l’analogie entre le matériau pictural et la chair, des notions de fragmentation du corps et de paysage dans une attention particulière à la couleur.
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Macha Pangilinan
Macha Pangilinan est une artiste russo-philippine. Née en 1990 à Kourgan (Russie) et diplômée à l'Académie des Beaux-Arts de Moscou (V. Sourikov). Elle vit et travaille à Paris depuis 2014. Dans son travail, Macha explore la représentation des corps masculins et féminins dans l'histoire de l'art. Dans son univers pseudo-paradisiaque, elle change la perception conventionnelle du male gaze envers le corps réifié, en utilisant les références classiques de l’histoire de l’art dans ses compositions.
Ji-Min Park
Ji-Min Park (née en 1988 à Séoul) vit et travaille à Paris. Diplômée de l’École nationale supérieure des arts décoratifs de Paris, son travail a toujours été pluridisciplinaire. Elle navigue avec fluidité entre différents mondes, différents états et différentes pratiques. C’est ainsi qu’elle collabore régulièrement avec des artistes performeur·euse·s ou même des cinéastes. En 2021, elle participe au long métrage Retour à Seoul de Davy Chou en tant qu’actrice principale, film sélectionné au festival de Cannes en 2022.
Anne-Laure Peressin
Née en 1991, Anne-Laure Peressin est critique d’art et commissaire d’exposition. Diplômée en droit et en histoire de l’art, elle a été membre active du collectif Jeunes Critiques d’art (YACI) de sa création à 2020, rédactrice en chef dans la presse artistique pendant 4 ans et autrice en vulgarisation artistique pour les 8-12 aux éditions Fleurus. Elle collabore à l’écriture de catalogues d’exposition et réalise des entretiens d’artistes, notamment pour les éditions des Beaux-arts de Paris. Depuis 2021, elle porte un projet de réhabilitation culturelle pour que le château de Saumane, dit château du marquis de Sade, devienne un futur centre culturel de rencontre autour de l’art contemporain et de la littérature. En 2023, elle cofonde le collectif La Force des Choses avec Salma Cheddadi et Frédéric Sarkozy autour des notions de circularité dans la création contemporaine (lancement au printemps 2023). Ses recherches se concentrent autour de trois axes : la découverte et la médiation de l’art contemporain auprès des plus jeunes ; une réflexion supports/surfaciennes réactualisée autour de l’objet-oeuvre pour mieux en comprendre les composants et déploiements ; et une approche réflexive des dispositifs et du lieu de l’exposition - pensée conditionnelle de l’appréhension de l’art contemporain -
Raphaëlle Peria
Raphaëlle Peria (née en 1989 à Amiens) est diplômée de l’Ecole des Beaux-Arts de Paris. Dans son travail, elle questionne la dualité entre l’Homme et la Nature en déformant par grattage les photographies qu’elle réalise au cours de ses voyages à travers le monde. Depuis 2016, elle est représentée par la Galerie Papillon.
Stefano Perrone
Stefano Perrone (né en 1985) est un artiste italien qui travaille entre Paris et Milan. Il est diplômé en design industriel du Politecnico di Milano en 2008 et a travaillé comme directeur artistique dans la publicité jusqu'en 2015. Perrone est un peintre autodidacte, dont la pratique n'est pas limitée par le sujet, s'appropriant des images du zeitgeist numérique contemporain et de la vie quotidienne. Sa pratique reflète le processus de "flux de conscience" de la navigation sur le web, marchant sur la ligne entre abstraction et figuration.
Boryana Petkova
Boryana Petkova (née en 1985 à Sofia, Bulgarie) est diplômée des Beaux-Arts de Sofia et de l’École d’Art et de Design de Valenciennes. Son travail se concentre principalement sur le dessin. Elle combine différentes disciplines en explorant leur interaction avec le dessin. L’idée principale de sa démarche artistique et philosophique est d’imaginer et de créer des «liens», voire une symbiose, dans la dissymétrie et la dissemblance.
Pierre Pauze
Pierre Pauze (né en 1990 à Meudon) est diplômé du Fresnoy et de l’Ecole des Beaux-Arts de Paris. Sa pratique évolue autant dans le champ de l’art contemporain, du cinéma que des arts numériques. Il explore des thématiques liées aux mutations provoquées par les nouvelles technologies, notamment sur les nouveaux modes de représentation, de communication et les mythologies qui en découlent. Il collabore régulièrement avec des scientifiques des acteurs aux activités diverses.
Margot Pietri
Margot Pietri (née en 1990) explore les relations et les affects que l’humain entretient avec la technique. Elle produit des récits de science-fiction dans lesquels les modalités de nos relations – aux objets, à la machine, aux autres, à l’environnement et aux images – sont renégociées. Elle imagine de nouvelles manières de vivre dans une société sans hiérarchie, où les rythmes de vie et de travail ne sont pas calés sur une utilitarité présupposée. De ces récits naissent des sculptures et peintures aux fonctionnalités altérées qui évoquent des paysages artificiels. Elle prépare son prochain solo à la Serre à Saint-Etienne.
Lucile Piketty
Lucile Piketty (née en 1990 à Paris) est une artiste française diplômée en gravure à l’école Estienne. Elle a ensuite étudié à l’École nationale supérieure des Arts Décoratifs de Paris où elle obtient une bourse d’échange d’un an à la Parsons School de New York avant d’être diplômée de l’ENSAD en 2015. Le travail de Lucile Piketty résulte de l’observation de ce qui l’entoure, d’un travail de mémoire et d’interprétation. De la planche de bois gravée, découpée, imprimée, à la toile et au papier, elle se sert de divers médiums à la recherche d’une dimension plastique et sensible. Le temps, l’attente, les cycles de la vie sont des thèmes qui reviennent périodiquement dans son travail tandis que les références à l’histoire de l’art, à l’art populaire et à la bande dessinée, se mêlent aux souvenirs de la vie quotidienne, et nourrissent ses différentes recherches.
Floriane Pilon
Floriane Pilon (née en 1991 à Courcouronnes) est diplômée de l’École nationale supérieure d’arts de Paris-Cergy. Elle crée principalement des installations dans lesquelles l’espace et le travail de la matière jouent un rôle essentiel. La provenance des matériaux, leur transformation ainsi que leur mise en espace la conduisent à penser la relation de ses oeuvres à l’environnement. Dans un langage épuré, ses installations combinent force et fragilité.
Anthony Plasse
Anthony Plasse, né en 1987, est diplômé de l’École Supérieure d’Art de Clermont Métropole (2013) et de l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Lyon (2015). Son travail a été présenté à Turin, International Festival of Art and Design Schools (2015), Reykjavík (entre 2016 et 2017), Porto et New York (2018). Il a plus récemment participé à des expositions collectives en France comme la 69e édition de Jeune Création à la Fondation Fiminco, Romainville (2020), Qui montent de la terre à la galerie Marcelle Alix, Paris (2022), Le Promontoire du songe au FRAC Auvergne, Clermont-Ferrand (2022). Les oeuvres présentées lors de sa première exposition personnelle à la Serre, Saint-Étienne (2020), entrent dans les collections publiques du FRAC Auvergne (2021) et du Musée d’Art Moderne et Contemporain de la ville de Saint-Étienne (2022).
Agathe Pollet
Agathe Pollet (née en 1993 à Paris) est designer d’objet et scénographe. Elle développe une pratique pluridisciplinaire, souvent collaborative, dans les champs des arts décoratifs et de la scénographie. Elle utilise la fiction comme un espace d’exploration, élaborant des récits imaginaires qu’elle met en scène dans des illustrations et des décors fantasmagoriques. De cet univers fictif, émergent des silhouettes organiques et colorées qu’elle matérialise en des objets sculpturaux.
Olivain Porry
Olivain Porry est artiste, docteur en recherche-création (SACRe) du laboratoire EnsadLab (université PSL) et diplômé d'un DNSEP de l'Ecole des Beaux-Arts de Nantes. Son travail plastique se concentre sur l'émergence, dans une expérience esthétique, de modalités relationnelles entre public, dispositif artistique et environnement. Entre expérimentations bricologiques et techniques contemporaines, son travail questionne les enjeux socio-techniques des technologies qui nous entourent et invite son public à repenser les relations qu'entretiennent humanité, artificiel et naturel.
Elena Posokhova
Productrice et commissaire de projets d’art contemporain, spécialiste de la Méditerranée et fondatrice de MARITIMA 01 & MARLANDS soutenu par l'UE et l’ONU, Elena travaille, grâce au soutien de musées d'art et centres culturels de premier plan, à la réalisation de projets artistiques de dimension internationale avec des artistes contemporains, des chercheurs et scientifiques. La pratique professionnelle d’Elena repose en grande partie sur la recherche de nouvelles méthodes du travail et s’appuie sur ses résidences d’art lancées depuis 10 ans.
Robin Poupard
Robin Poupard se passionne très tôt pour les matériaux naturels, les savoir-faire et la création. Diplômé de l’école Boulle en ébénisterie, il suit ensuite la formation MADE. Récompensées par plusieurs prix, ses créations mêlent différents savoir-faire : ébénisterie, sculpture, maroquinerie… En 2016, il fonde son studio entre Paris et la Normandie où il conçoit et réalise du mobilier en pièce unique ou en séries limitées. Ses créations reposent sur la volonté d’établir un équilibre entre tradition, procédés de
fabrication innovants, fonction et sensibilité de la matière.
Lia Pradal & Camille Tallent
Lia Pradal (née en 1992) est diplômée des Beaux-Arts de Paris. Artiste, éditrice et graphiste, elle place le livre d’artiste au coeur de sa pratique. En solo, Lia développe une pratique de l’illustration. Camille Tallent (né en 1987) est historien de l’art de formation et concilie plusieurs activités, notamment la critique journalistique et diverses pratiques éditoriales et plastiques. Ensemble, ils créent le projet éditorial Païen en 2015. Ils collaborent sur différents projets autour de l’image imprimée qu’ils travaillent à travers l’installation, la vidéo ou la sculpture.
Valentine Prissette
Valentine Prissette est une artiste plasticienne née en 1998, diplômée des beaux arts de Cergy en 2022. Sa pratique s’articule autour d’installations mêlant textile, bois et cire. Par le moyen de scénographies elle créé des fragments d’intérieur, des scènes inhabitées d’un théâtre a l’arrêt. Pour Sleeping Pantings (exposition personnelle) elle convoque par des formes familières les contes équivoques qui se récitent avant de dormir. Sa dernière série brouille les notions d’échelles , a l’intérieur des maquettes les dessins brodés deviennent nouveaux protagonistes.
Victor Pueyo
Victor Pueyo (né à Paris en1989) est peintre, formé en architecture. Partant de ce qui existe, le réel, ou de références à l’histoire de l’art, son travail explore une série de tensions. Tension d’abord d’un matériel fragile - il peint à l‘huile sur un papier cigarette – interrogeant la vulnérabilité de nos représentations. La lumière, quand elletraverse, dénude la matière, le geste et l’image peinte. Tension aussi de ce qui se cache derrière l’apparence et la première feuille, que l’on devine, mais reste voilé. C’est par le fragment qu’il tente de saisir ce qui l’entoure : parfois une main, un corps, un vase, un
horizon, une nature morte. Ses travaux ont été exposés en France et à l’étranger.
Jonathan Pêpe
Jonathan Pêpe (né en 1987, Toulouse) a été formé au Fresnoy, Studio national des arts contemporains. Ses recherches plastiques en perpétuelle mutation peuvent se matérialiser sous la forme de dessins, de films, d’installations qui peuvent être interactives, évolutives et robotiques. Jonathan Pêpe produit des fictions en détournant des techniques contemporaines comme la «soft-robotique», au travers d’œuvres telles qu’Exo-biote (2015) ou Haruspices (2019), qui mettent en scène des sculptures de silicone en mouvement, qui feignent de respirer. Souvent réalisées en collaboration avec des laboratoires de recherche (INRIA, CNRS) les œuvres de Jonathan Pêpe questionnent sous différents angles les curseurs où, nous les humains, plaçons la frontière entre le vivant et le non-vivant.
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Alexander Raczka
Alexander Raczka (né en 1995), est un artiste polonais et italien, établit des liens entre les notions d'autorité, d'architecture, de stratégies de représentation, de communication et d'image dans ses œuvres. Il utilise la peinture, l'installation et la photographie de manière docu-fictionnelle. Son travail se présente sous forme de livres et de multiples.
En 2017, il a notamment exposé à la Galerie Les Filles du Calvaire à Paris lors de l'exposition "Métamorphoses de l'ordinaire". En 2019, Alexander Raczka a participé à l'exposition Printed Matter's New York Art Book Fair 2019 à New York. En 2023, il a fait partie de l'exposition "Concorde" au Community Centre de Pantin. Il fait également partie de l'exposition "La morsure des termites" au Palais de Tokyo à Paris.
Andy Rankin
Les recherches curatoriales d'Andy Rankin s'orientent à la croisée des pensées effondristes, eschatologiques et spéculatives, tout en s’intéressant particulièrement aux imaginaires liés aux désastres. Qu'il s'agisse d'un tremblement de terre reproduit de manière théâtrale, d'une exposition en poudre rappelant la finitude de toute chose ou d'une exposition mobile planquée pour un monde post-apocalytique, ses projets naissent avant tout d'une envie de se glisser dans des interstices de futurs possibles et d'expérimentation du format de l'exposition.
Recycle Group
Recycle Group a été fondé en 2008 par Andrey Blokhin et Georgy Kuznetsov.
Andrey Blokhin (né en 1987 à Krasnodar, Russie) est diplômé du lycée de l’Académie des arts industriels de Krasnodar, Russi, et de l’Académie des Arts Industriels de Krasnodar, Russie.
Georgy Kuznetsov (né en 1985 à Stavropol, Russie) est diplômé du Stavropol Art College, Stavropol, Russie et de l’Académie des arts industriels de Krasnodar, Russie.
Préoccupés par le niveau croissant de déchets matériels, sous-produit du consumérisme généralisé, leurs œuvres s'inspirent également des traditions occidentales classiques, telles que la sculpture narrative en relief et l'iconographie chrétienne, pour rapprocher l'époque contemporaine de temps plus anciens - les médias sociaux à la religion, les dirigeants d'entreprise aux rois et l'existence en ligne aux mausolées.
Brieuc Remy
Le travail de Brieuc Remy, à la croisée de la peinture et du dessin, s’apparente à une fiction au long cours dont les figures représentées seraient les protagonistes. Quelle(s) forme(s) prendront les êtres vivants qui peupleront la terre une fois que l’animal domestique aura mis un terme à la vie humaine ? Ce pourrait être la question apocalyptique à laquelle l’artiste tente de répondre, non sans humour, dans une série entreprise il y a maintenant deux ans. Il s’y intéresse aux rapports que l’homme et les sujets qui composent son environnement naturel entretiennent ensemble.
Luca Resta
Luca Resta est ne à Seriate (Italie) en 1982, vit et travaille à Paris. Sa recherche se construit à partir des objets. Il explore l’espace social et culturel qu’il habite pour affiner un processus créatif lié aux pratiques d’accumulation, de reproduction et de transformation de la matière. Comme une forme d’allégorie contemporaine, il sonde le vertige de la série par le biais d'interminables collections d’objets jetables, mettant ainsi en lumière les compulsions, les répétitions obsessionnelles et les accumulations qui témoignent de la « claustrophobie visuelle » typique de notre société. Ses œuvres défient la notion de répétition. Par un exercice continu de rééducation à l’évidence, ses œuvres nous confrontent à notre référence culturelle et articulent l'idée même de sculpture par rapport à celle de forme commune, transformant notre quotidien en l’expérience du presque invisible.
Mateo Revillo
Mateo Revillo (né en 1993 à Madrid, Espagne) est licencié aux Beaux-Arts par la Ruskin School de l’Université d’Oxford, puis étudiant à l’EHESS. A la jonction entre la peinture, la sculpture et l’architecture, son travail est porté d’un dévouement premier à la modernisation des techniques murales. Il en développe une recherche picturale, matérielle et intellectuelle autour de la peinture comme objet de mémoire, à la notion de paysage comme absence de l’humain.
Manon Ritaly
Issue de formations favorisant l’auto-production et une pratique libre du design par envie, Manon développe un vocabulaire formel singulier où le dessin occupe une place de premier ordre. Par le trait, les formes en volume émergent. Le travail du métal lui permet de manière instinctive de figer un mouvement en insufflant un peu d’elle-même dans la réalisation. Les objets nés de ce processus prennent place dans le quotidien comme autant de créations bavardes. Son affinité pour la couleur et la matière finit de donner vie à ses dessins dans l’espace.
Clara Rivault
Clara Rivault (née en 1991 à Paris), diplômée des Beaux-Arts de Montpellier et d’un Master à La Cambre, a ensuite intégré Le Laboratoire de Recherche « La Céramique comme Expérience » aux Beaux-Arts de Limoges. La collaboration étroite avec des artisans fait partie intégrante de son travail. Elle explore plusieurs médiums tels que le bronze, le verre soufflé, la porcelaine, à travers une pratique pluridisciplinaire. La notion de « corps » est primordiale dans sa recherche.
Dimitri Robert Rimsky
Dimitri Robert-Rimsky (né en 1986 à Paris) est un artiste visuel et vidéaste. Il a étudié à l’Institut supérieur des arts de Toulouse et à la Hochschule für Bildende Künste de Brunswick, en Allemagne, dans l’atelier de Candice Breitz. Il cofonde les ateliers Rotolux en 2015. Son travail aborde des problématiques intimement liées aux fictions politiques, aux récits qui ont servi à la mise en œuvre d’utopies urbaines ou architecturales, aux formes de domestication de la nature ou aux transformations environnementales.
Madeleine Roger-Lacan
Madeleine Roger-Lacan (née en 1993 à Paris) est diplômée de l’Ecole des Beaux Arts de Paris et a suivi la formation de la Slade School of Fine Art à Londres. Sa recherche picturale est figurative et joue avec la matérialité de l’objet « tableau » en empruntant au vocabulaire abstrait et sculptural de la peinture moderne et contemporaine. La narration, le fantasme et l’imaginaire, sur un fond de culture populaire, sont des trames de l’univers poétique qu’elle construit.
Jack Rothert Garcia
Jack Rothert Garcia (né en 1987 à Montréal) est un artiste autodidacte travaillant à Paris. Sa pratique couvre une gamme de médias allant du collage à la peinture en passant par l’impression, les flyers et la photographie. Son travail est une exploration sans filtre de soi, faisant souvent allusion aux thèmes de la solitude, de l'absurdité, de la peur, de la tendresse, de l’autodérision et du commentaire social général. Il y parvient le plus souvent par une combinaison de textes, de couleurs abstraites et d’images pop.
Rotolux
Rotolux est un atelier collectif fondé en 2015 par Léna Araguas, Alaric Garnier, Anaïs Leroy et Dimitri Robert-Rimsky, initialement dans une ancienne imprimerie de Bagnolet. Rotolux s’est depuis transformé en un espace de travail, de recherche et de production, accueillant expositions, projections et performances. Cette entité à géométrie variable s’est donc muée en une nouvelle équipe pluridisciplinaire d’artistes, chercheur·euse·s, graphistes et curatrices.
Coline Rousteau
Coline Rousteau est une artiste et chercheuse. Diplômée de Sciences-Po Lille en philosophie politique, et de l’ENS Lyon en cinéma, elle a entamé une thèse de recherche-création au sein d’EUR ArTeC - « Faire voir l’exil au guichet : une recherche-création sur la mise en espace et en images des gestions et affections bureaucratiques de la migration en France et en Allemagne ». Son travail croise recherche esthétique, plastique et ethnographique, et porte principalement sur la question de l’exil au cinéma.
Paul Rousteau
Né en France en 1985, Paul Rousteau explore les limites de la photographie et de nos perceptions. Son art, fait d’illusions optiques, navigue entre art digital et matières picturales. Aux frontières de l’abstraction et de l’art sacré, ses images aux couleurs radieuses révèlent la quête profonde de l’artiste « sublimer le visible pour dévoiler l’invisible ». Du portrait au paysage, ses visuels hallucinatoires et contemplatifs sont demandés par les plus grands magazines, marques et musées (New York Times, Hermès, M Le Monde, Louis Vuitton, Mucem, Vogue, le Louvre).
Honi Ryan
Honi Ryan (née à Melbourne, Australie) est diplômée d’un Bachelor of Visual Arts entre la Cologne International School of Design et l’Université de Sydney et d’un Master of Fine Arts au Transart Institute, entre Berlin et New York. Artiste de performance et d’installation, à la pratique sociale nomade, son travail est marqué par des préoccupations interculturelles, portant sur le corps présent en relation aux autres et à l’environnement.
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Olga Sabko
Olga Sabko (née en 1990 à Kiev, Ukraine) est diplômée en arts graphiques à l'Université Technique d’Ukraine et à l’Ecole des Beaux-Arts de Paris. L'expérimentation, la spontanéité et l’écoute de la matière sont au cœur de sa pratique artistique. Elle s’inspire de l’évolution et de la décomposition dans la nature, du mouvement du temps qui fait expirer, dégrader toutes sortes de choses. Ses sculptures organiques sont toujours créées spontanément à la main et incarnent l'expérience de la vie dans le moment au-delà du visible.
Anna Saint Pierre
Anna Saint Pierre travaille sur la mémoire des lieux à travers la collecte et la réutilisation de matériaux de démolition. Designer textile diplômée de l'École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs en 2016, elle est docteure depuis 2022 en Sciences Arts Création Recherches avec une thèse intitulée « Textiliser la mémoire bâtie ». Entre 2018 et 2021, ses recherches ont été soutenues par l’ANRT pour être intégrées aux projets de SCAU architecture, et ont fait l’objet d’une résidence au laboratoire de Sèvres - Manufacture et Musée nationaux. En 2022, elle est lauréate du Grand Prix de la création de la ville de Paris en design émergent, et réalise deux œuvres de 1% artistique.
Alexandre Samson
Alexandre Samson (né en 1995 à Pontoise) a étudié le design de mode à l’École Duperré à Paris avant d’intégrer le diplôme étudiant-entrepreneur au Conservatoire national des arts et métiers afin de développer son propre label. Il est le fondateur et le directeur artistique d’ASZPAK. Lauréat du prix Le carré pour l’homme organisé par la maison Hermès en partenariat avec l’École Duperré et distingué pour la qualité du dessin en 2017, il développe un lien privilégié avec le graphisme appliqué au vêtement.
Edgar Sarin
Edgar Sarin (né en 1989 à Marseille) a été remarqué pour son travail sur la ruine génératrice et pour sa remise en question de l’espace d’exposition. Il établit, il y a quelques années, qu’il s’agit de considérer le spectateur à partir du moment où il arrête d’en être un. Son œuvre s’élabore ainsi par porosité avec le milieu. Il défend une approche qui favorise l’apprentissage du monde et du matériau fondée par la proximité de l’artiste avec le monde paysan Normand.
Eden Sarna
Eden Sarna (né en 1988 à Jérusalem) est diplômé du département des Beaux-Arts de la Bezalel Academy of Art (Jérusalem) et du département des nouveaux genres du SFAI (San Francisco Art Institute). Par ses installations vidéo, il aborde les sujets de l’éthique, de la violence, de l’humour et de «l’œil observateur». Ses recherches et expérimentations s’axent autour de la relation entre subtilité et acuité des sentiments opprimés, tout en adoptant une approche légère.
Thibault Scemama de Gialluly
Thibault Scemama de Gialluly (né en 1987) écrit un contre-journal intime du monde «potemkin» dans laquelle nous serions plongés, embourbés au travers d’un dédale administratif de jeux à gratter, tampons de visa, cartes postales ou plans de table de négociation dont il accélère les discours «prophé-poli-tiques». Thibault produit des «brouillons officiels», ce sont des peintures-sérigraphies, dessins, collages qui ressortent caviardés, moirés, rayés... des photocopies ratées de nos «fictions diplomatiques» à la manière d’une photocopieuse défaillante dont il arrache les copies bloquées dans le tambour.
Ugo Schildge
Ugo Schildge (né en 1987 à Paris) est diplômé de l’École des Beaux-Arts de Paris. Il a développé une réflexion sur l’articulation entre image et mouvement et s’est intéressé à la roue dentée, un symbole de la révolution industrielle, qui souligne la puissance de la mécanique. Le matériau est également un élément central de son travail : pour ses ensembles de couleur, l’artiste associe les pigments naturels, l’argile et le plâtre. Dans cette combinaison, l’interaction est toujours incertaine et surprenante.
Elea Jeanne Schmitter
Elea Jeanne est une artiste plasticienne vivant et travaillant à Paris. Après des études d'arts plastiques au Canada, elle intègre l'école Kourtrajmé et obtient son diplôme en section Arts et Images en 2020 sous la direction de Ladj Ly et de l'artiste JR. Son travail a été exposé au Palais de Tokyo lors de l'exposition "Jusqu'ici tout va bien" en 2020 organisée par Hugo Vitrani, Matthieu Kassovitz, Ladj Ly et JR. Elle est l'une des artistes invitées du Festival à Cadaques 2020 et l'une des lauréates du PhotoBrussels Festival 2020 au Hangar photo Art Center à Bruxelles. Elle a été invitée par le Parcours Saint Germain et le Château Lacoste à exposer son travail en 2021. Elle fait partie des 8 artistes participant au projet Saison-Croisée France-Portugal lancé par l'Institut Français avec la Underdogs Gallery. Elle est l'une des artistes de l'exposition "FAIRE-CORPS" organisée par Camille Bardin, lauréate du prix AICA, à la Galerie Paris-B. Elle est lauréate du Prix Mentor initié par la SCAM et Freelens. Sa première exposition personnelle a eu lieu en 2022 au CENTQUATRE Paris. Elle a fait partie de l'exposition Guerlain x Paris + par Art Basel "Les Militantes" en 2022. Elea Jeanne fait partie des finalistes de la bourse PhMuseum 2022 Women Photographers. Elle mènera sa première intervention publique en 2023 à l'initiative de l'institution du Grand Paris Express.
Richard Sears
Richard Sears est un pianiste, compositeur et producteur américain actuellement basé à Paris. Sa musique est influencée par son expérience aux côtés de musiciens de jazz tels que Tootie Heath, Billy Hart, Mark Turner et Muhal Richard Abrahms. Dans une critique de son précédent enregistrement, Disquiet, Le Figaro a déclaré : "sa jeune œuvre est déjà l'acte d'un musicien singulier." À l'été 2023, Richard sortira "Appear to Fade" (Figureight Records, Brooklyn), une collection de courtes compositions et improvisations pour piano solo produites avec des boucles de bande magnétique. Richard a présenté
Élodie Seguin
Élodie Seguin (née en 1984 à Paris) a étudié à la Villa Arson et aux Beaux-Arts de Paris. Sa pratique concerne la peinture, la sculpture, le dessin et l’installation. Parmi ses premiers statements, celui de considérer que tout ne peut pas être montré partout, puisque le lieu apparaît en même temps que la pièce qu’il présente. La question de la limite est posée, celle entre les pièces, mais aussi celle des frontières communes entre les médiums et leur possibilité de se prolonger les uns dans les autres.
Laura Sellies
Laura Sellies (née en 1989 à Grenoble) est diplômée des Beaux-Arts de Lyon et du Master de Création Littéraire de l’Université Paris 8. Elle définit sa pratique comme étant collaborative – pour elle, l’art est un processus collectif, que l’on réfléchit et met en œuvre à plusieurs. Installative – elle installe des sculptures, des personnes, des images, des sons dans l’espace et dans le temps. Dramaturgique – ces installations racontent des histoires sans les dire. Depuis 2010, elle forme un duo avec Amélie Giacomini.
Erwan Sene
Erwan Sene (né à Paris en 1991) est un artiste et musicien basé à Paris. Son travail s’appuie sur une œuvre sculpturale qui se déploie sur plusieurs niveaux. Se laissant aller sur la pente d’un imaginaire du quotidien comme d’histoires énigmatiques, sa pratique reconsidère sa propre façon de vivre et de digérer les objets qui l’entourent. Il crée des mises en scène avec une multitude de matériaux, entre rémanence baroque et surréalisme quotidien, et aborde les thèmes de la contamination, de l’idiopathie et de la sciencefiction.
Marie Serruya
Marie Serruya (née en 1991 à aux Lilas) est une artiste plasticienne qui représente la comédie humaine par le biais de différentes expressions artistiques. Elle commence une carrière professionnelle de comédienne dès l’âge de 17 ans. S’inspirant du théâtre, des masques et des visages, ses portraits modelés en matériaux divers constituent le fil directeur de son œuvre. Sa démarche est marquée par son besoin de mettre le public en action au travers de ses œuvres.
Ser Serpas
Ser Serpas (née en 1995 à Los Angeles) vit et travaille entre New York, Paris et Tbilissi. Elle a présenté des expositions individuelles à l'échelle internationale, notamment au Swiss Institute, New York, au LUMA Westbau, Zurich, au Ludlow 38, New York, et à Quinn Harrelson/Current Projects, Miami. Parmi les expositions collectives sélectionnées, citons SIREN (some poetics), Amant, New York ; The Puppet Show, Centre d'Art Contemporain Genève, ; Oxygen Biennial 2021 - Rites of Passage, Tbilisi ; Dora Budor : Autoreduction, Progetto, Lecce ; Ouverture, Collection Pinault, La Bourse de Commerce, Paris ; et Made in LA 2020, Hammer Museum, Los Angeles. Elle a publié les livres suivants : Guesthouse, Kona Books, Tbilissi (2021) ; Carman, basé sur l'opéra, König Books, Londres, Royaume-Uni (2018) ; Shade the King, Capricious, New York ; amores perros, Publishing House, New York (tous deux 2017). Serpas sortira By the Highway, un livre réalisé en collaboration avec Rafik Greiss avec un essai de Dora Budor, publié par Distanz, Berlin en 2023.
Marie Servas
Diplômée en 2017 (ESAD Reims), Marie Servas effectue des recherches autours d’environnements et d’objets créés par l’Homme et modifiés par la nature. Elle appelle une «poésie de la destruction» dans ses installations et sculptures, en utilisant des procédés mouvants comme la teinture, la cire ou l’oxydation.
En parallèle, elle développe un projet pédagogique : Camille et les autres... qui initie aux arts plastiques en se référant à des artistes femmes invisibilisées. Elle est aussi co-fondatrice de FLOP, un jeu d’échange entre artistes prétexte à exposition.
Assaf Shoshan
Photographe et vidéaste, Assaf Shoshan (né en 1973 à Jérusalem) interroge un monde dont les limites apparaissent et disparaissent à l’infini. Ses portraits et paysages révèlent une atmosphère énigmatique, nimbée de mystère. Entre la réalité et la fiction, son travail a un impact poétique, il explore une dimension humaine fondamentale : la quête d’identité, le sentiment d’exil et d’appartenance.
Chloé Silbano
Chloé Silbano (née en 1986 à Grasse) réalise des objets pour des utilisations particulières. Ils sont mis en action, ou mis en scène ils offrent une pose pour la peinture. Elle est diplômée des Beaux-Arts de Paris et a participé à l’exposition des félicités au 104. Elle est lauréate du Prix Yishu8 et aujourd'hui artiste invitée par le CNES. Elle a exposé chez Gr_und (Berlin), la Fondation Fernet-Branca (Basel), Marlands (Sicile), La Box (La Réunion), l’Approche (Bruxelles), Musée de la Chasse, Pavillon Vendôme...
Alexandre Silberstein
Alexandre Silberstein (né en 1989 à Paris) crée des performances où se mêlent sculpture, musique et narration. Ses travaux réalisés en papier recyclé représentant des formes modulables, nomades et compactes interrogent notre rapport à l’espace. Il monte des pièces de théâtre en pleine nature. Pour certains projets, il s’amuse à créer des jeux de piste, donnant aux spectateurs un rôle d’acteur.
Masha Silchenko
En fin de cursus à l’atelier de Dominique Figarella des Beaux-Arts de Paris, Masha Silchenko a précédemment étudié au Collège d’art d’Odessa (Ukraine) et à Geidai – université des arts de Tokyo, où elle a appris les techniques traditionnelles de la céramique. Son travail croise et met en regard le dessin, la sculpture et la peinture sur toile. Les mythes, les croyances, les rêves et les cauchemars y sont apprivoisés par une interprétation sensible et narrative.
Siméon Starck
Siméon Starck (né à Strasbourg en 1990) est un designer autodidacte. Formé sur des chantiers internationaux aux côtés d’architectes et d’entreprises du patrimoine vivant, il y développe son goût de la forme, de la matière et du geste. En 2022, il fonde le studio de design elmire. Il dessine et réalise des pièces modulables aux lignes minimales et aux assemblages singuliers. Questionner les matériaux, détourner leurs usages et provoquer l’inattendu, il aime partir de la contrainte pour mieux se jouer des règles.
Pier Stockholm
Après avoir étudié l’architecture à Lima, Pier Stockholm s'est installé à São Paulo pendant 5 ans, où il a passé un Master en Arts Plastiques à l’Université de São Paulo. Il est ensuite parti pour Paris et a continué ses études grâce à une bourse de l’École des Beaux-Arts de Paris (ENSBA) pour suivre le programmede Post Diplôme “La Seine”.
Il a exposé (en solo show ou en exposition collective) dans des institutions et espaces d’art comme Paço das Artes (São Paulo), De Vleeshal (Middleburg), Casino (Luxembourg), Espace Paul Ricard (Paris), La Galerie des Galeries (Paris). Pier Stockholm a participé à plusieurs résidences comme SOART à Carinthia (Autriche), la Cité des Arts à Paris, MONGIN studios à Séoul (Corée du Sud), NID à Ahmedabad (Inde), entre autres. En 2014 l’éditeur de livres d’artistes ONESTAR PRESS Paris publie son livre intitulé “The weight of References”.
Ann Stouvenel
Ann Stouvenel est directrice artistique de lieux d’exposition et de résidences d’artistes-auteurs, commissaire d’exposition indépendante et rattachée à des institutions. Elle centre son énergie sur la création de temps de mobilité et d’expérimentation. Elle est par ailleurs cofondatrice et présidente d’Arts en résidence.
Laetitia Striffling
Laëtitia Striffling-Marcu a étudié la photographie et la vidéo à l'université Aalto d'Helsinki et à l'ENSAD-Paris. Son dernier projet photographique aborde la croyance et sa matérialité. Elle photographie des lieux et des objets de culte, établis comme des preuves matérielles d'un sentiment personnel et invisible. En choisissant l'ombre profonde ou l'éclat trop lumineux dans lesquels sont plongés les objets puis en rognant l’image, en l’agrandissant ou en laissant apparaître son grain et sa pixelisation, elle cherche à troubler le contour de l’objet et les lignes de perspective qui permettent sa compréhension. La lecture des photographies est ainsi laissée à ce que le spectateur croit y voir.
Studio K
Le studio K réunit 12 artistes autour de pratiques protéiformes engageant le corps. En parallèle de leurs pratiques de plasticien.ne.s, chorégraphes, danseur.euse.s, chanteur.euse.s, artisans, peintres, ces artistes se retrouvent autour de la performance et du spectacle vivant.
Artistes : Crème Soleil (Tilhenn Klapper), Alexandre Fandard, Anne Corté, Compagnie So Far (Cassandre Munoz), Diane Chery, Felix Touzalin, Lucas Bouan, Myriam Jarmache, Saija Alexandra Kangasniemi, Bianca Millan, Nina Traub, Anaïs Barras
u2p050
u2p050 est un studio de création immersive à la croisée de la philosophie, de l’art et de la technologie. À travers ses créations numériques, u2p050 tente de construire des expériences de pensée qui ouvrent des voies pour interroger notre monde contemporain, et en particulier sa numérisation croissante. Pour ce faire, u2p050 mobilise dans ses œuvres des technologies expérimentales comme l’IA, la modélisation en 3D, le son hydrophonique ou des logiciels de production vidéo interactive.
Mathilde Supe
Mathilde Supe (née en 1989 à Paris) étudie l’histoire de l’art avant de travailler sur des plateaux de cinéma, puis entre à l’École nationale supérieure d’arts de Paris-Cergy. Elle s’engage ensuite dans la recherche à l’École des hautes études en sciences sociales, sous la tutelle de l’historien André Gunthert. Elle crée des récits à travers des films, des installations vidéo, des livres et des éditions, et questionne les phénomènes d’interprétation et de représentation en mêlant fiction et sociologie.
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Vincent Tanguy
Vincent Tanguy (né en 1990 à Rennes) développe une pratique protéiforme dans laquelle le « déluge » numérique, les effets de la mondialisation et la symbiose entre la réalité physique et les interfaces virtuelles sont transformés par sa poésie et son humour singuliers. Il a créé notamment The Convenient Life (2019), une performance réalisée à Shanghaï en Chine, où, en poussant à l’extrême l’usage possible du smartphone et des plateformes numériques, il anticipe à sa manière la situation de confinement généralisé qui fut la nôtre.
Abi Tariq
Abi Tariq (né en 1990 à Karachi, Pakistan) a obtenu un Master de Beaux Arts au Transart Institute (Berlin/NY) et une licence de Beaux-Arts à Paris College of Art. Sa pratique vise à exposer de manière critique ou à subtilement déplacer les structures hiérarchiques à travers le prisme de “performance art” et en utilisant sa méthodologie “absurde-mystique”. Inspiré par les enchevêtrements complexes entre la langue, la culture et le pouvoir, il questionne la culture comportementale.
Maxime Testu
Maxime Testu (né en 1990 à Rouen) a étudié à l’ENSBA de Lyon, à la HEAD de Genève et à l’ESAD de Reims. D’abord dessinateur, il travaille aussi la sculpture, souvent en métal ou en fonte d’aluminium. Il aime utiliser d’anciennes techniques de gravure comme l’eau-forte qu’il réactualise et s’investit dans un travail de mise en couleur de ses œuvres graphiques.
Marilou Thiébault
Marilou Thiébault (née en 1992 à Vanves) est historienne de l’art, diplômée de l’École du Louvre en 2016, partage ses activités entre la recherche, l’écriture et le commissariat d’exposition. Elle a collaboré à de nombreuses expositions et se consacre aujourd’hui à une recherche au long cours sur l’artiste Guy de Cointet, dans
une perspective biographique. Un premier travail sur ses performances a abouti à la publication de Guy de Cointet. Théâtre complet (avec François Piron et Hugues Decointet, Paraguay Press, 2017).
Melchior de Tinguy
Melchior de Tinguy (né en 1986 à Bahreïn) est titulaire du master of fine arts de l’International Center of Photography-Bard à New York. Dans son travail, il explore les sentiments éphémères de mélancolie, de nostalgie et de déracinement. Ses sculptures anthropomorphiques et intimes mettent l’accent sur l’urbanisation et les importants changements sociaux, culturels et psychologiques qu’elle implique. Au travers de personnages aux qualités architecturales et grotesques, il crée une atmosphère surréaliste qui fait souvent référence aux univers absurdes de Samuel Beckett.
Pablo Tomek
Peintre-sculpteur, peintre-photographe, Pablo Tomek est aussi peintre-peintre. C’est ce qu’il nous rappelle en prolongeant sa série de tableaux réalisés à l’éponge, qui empruntent leurs sujets et leurs techniques aux pratiques ouvrières, du blanc de Meudon étalé sur les vitres des chantiers, à la pratique de l’effacement des graffitis dans l’espace public, au karcher. Présentés « au coude à coude, comme une frise », Tomek rappelle son attachement pour ces écritures accidentées. Autant de signes amateurs et anonymes de la rue, dont Brassaï disait : « Graver son nom, son amour, une date, sur le mur d’un édifice, ce « vandalisme » ne s’expliquerait pas par le seul besoin de destruction. J’y vois plutôt l’instinct de survie de tous ceux qui ne peuvent dresser pyramides et cathédrales pour laisser leur nom à la postérité ».
Rebecca Topakian
Rebecca Topakian (née en 1989 à Saint-Mandé) est diplômée de l'École de la photographie d'Arles et a suivi une formation en philosophie et en géographie. Elle interroge les notions d'identité dans son travail. En explorant les entre-deux, les mythologies et les fictions de l'identité, elle tente constamment de mettre en lumière le rôle crucial qu'elle joue à notre époque. Pour elle, l'identité s'articule dans la relation entre la poésie, l'intimité et la politique.
Pierre Tostain
Pierre Tostain est un photographe dont la pratique se concentre sur la nature morte. Il crée un univers visuel entre simplicité et recherche de la représentation du réel, fort d'un travail de set designer et d'une utilisation sensible de la lumière.
Maya-Ines Touam
Maya-Ines Touam (née en 1988 à Paris), artiste franco-algérienne, a toujours étiré son regard et sa curiosité des deux côtés de la Mer Méditerranée. Ses premiers questionnements concernaient l’ambivalence du pouvoir féminin dans le monde arabe, avec pour rigueur de ne pas se soustraire à à un néo-Orientalisme ou un post-colonialisme. De cette période cathartique a résulté un travail actuel plus ancré dans l’universalité et centré sur le carrefour géographique, politique et environnemental africain.
Félix Touzalin
Félix Touzalin est diplômé de l’école Boulle en tournage sur bronze et des Beaux-Arts de Paris dans l’atelier danse/performance d’Emmanuelle Huynh. Il associe ses savoirs de sculpteur et d'artisan du métal aux pratiques de la danse et du corps pour créer des installations et des performances. Agrégé en Design et Métiers d’art il est également enseignant dans l’atelier métal de l’ENSAAMA.
Sa dernière performance Gallium, présentée à POUSH, se déploie autour d’une dentelle de métal qui interroge la vulnérabilité de la matière et des corps ; vers une puissance délestée de la force et du pouvoir. Il présente prochainement MUDAM (Musée d’art contemporain du Luxembourg) sa dernière création Horse Pill, coécrite avec Tilhenn Klapper au sein de leur compagnie crème soleil. La pièce interroge l’héritage de nos logiques capitalistes de conquête des sols et des corps.
Félix Touzalin a participé à de nombreux projets chorégraphiques comme interprète dans le cadre de ses études ou en dehors avec plusieurs artistes. Son travail individuel et collectif a été montré dans des galeries, musées, salles de spectacle, et festivals.
Nina Traub
Nina Traub (née en 1991) est une chorégraphe, danseuse et artiste pluridisciplinaire originaire de Tel Aviv, vivant actuellement à Paris.
Formée dès son plus jeune âge dans divers établissements de danse, Nina Traub est diplômée de l’école de théâtre visuel de Jérusalem. Elle travaille avec différents matériaux, couleurs et textures pour créer l’environnement visuel de ses œuvres. Nina Traub s’intéresse à la recherche du mouvement par le biais de la température, de la musique, des perspectives et du paysage, et examine le corps d’un point de vue sculptural et plastique. Ses travaux scéniques s’accompagnent de dessins, à travers lesquels elle tente de comprendre et d’approfondir ses recherches.
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Loïc Untereiner
Loïc Untereiner est un graphiste/directeur artistique né en 1989 à Strasbourg. Il est diplômé d'un DNSEP de l'institut supérieur des arts de Toulouse, avec les félicitations du jury en 2014. Il part vivre à Montréal durant 5 ans, où il cofonde « Litige » avec Qynn Schwaab, une marque de vêtement non genré faite à la main. Il décide de s’installer ensuite à Hambourg, où il travaille pour un studio de design graphique. À Paris depuis peu, il travaille à son compte et conçoit différents supports de communication allant de l'identité visuelle au design éditorial, en passant par la création d'affiches et de sites internet pour des clients locaux et internationaux. Son approche transversale du design graphique répond simultanément aux commandes culturelles et commerciales tout en laissant place à des projets d’avantage personnels.
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Julie Vacher
Julie Vacher (née en 1989 en France) est diplômée du Fresnoy - Studio des Arts Contemporains et de l’Ecole des Beaux-Arts de Lyon. Elle met en scène les processus de transformation en jeu dans les rapports humains et non-humains, entre les vivants et leurs environnements à l’ère où se côtoient le physique et le virtuel. Le champ de ses expérimentations touche à l’imaginaire écologique, au fantasme sanitaire ou encore à la mythologie de l’univers du travail.
Albina Vakhitova
Albina Vakhitova (née en 1995 à Khabarovsk, Russie) est une artiste, performeuse, chorégraphe et directrice de mouvement basée à Paris. Diplômée en Histoire de l’Art de l’Institut d’Art Académique d’État de Moscou V.I. Surikova, elle a fondé sa compagnie de danse “SAAD” en 2020. Albina a participé à des événements prestigieux comme la 6e Biennale de Moscou et la 2e Triennale de l’Art Contemporain Russe, collaborant avec des institutions renommées telles que le MMOMA, le Garage Museum, le GES-2 et l’Institut Français. Elle a travaillé avec des artistes et chorégraphes de renom, dont Claudia Castellucci et Kirill Serebrennikov. L’approche artistique d’Albina se caractérise par un mélange unique de chorégraphie, d’improvisation intuitive et d’art vivant. Elle explore des thèmes de transformation performative et de bricolage culturel, s’inspirant d’éléments tels que la sculpture dynamique, la réflexion psychologique et l’innocence enfantine. Sa compagnie “SAAD” réunit plus de 30 artistes de divers horizons, mettant l’accent sur l’innovation et la collaboration artistique.
Sarah Valente
Sarah Valente (née en 1988 à Paris) est une artiste plasticienne française. Sa quête : montrer l’invisible, les faces cachées du monde, les aspects méconnus de la nature ainsi que la richesse infinie des forêts et de leurs habitants. Son sujet de prédilection : La forêt et le monde végétal, où se mêlent intelligence biologique et vies spirituelles. L’installation immersive, la photographie pictorialiste, et la sculpture constituent les moteurs principaux de son œuvre.
Guillaume Valenti
Après des études d’histoire et d’histoire de l’art à la Sorbonne (Paris IV), (né en 1987 à Évry) obtient son diplôme des Beaux-Arts de Paris avec les félicitations du jury, après avoir passé cinq ans dans l’atelier du peintre Philippe Cognée. Dans ses peintures, les fréquentes mises en abyme s’expriment sous la forme d’espaces élaborés à partir de documents personnels ou d’images glanées sur Internet. Chaque oeuvre devient, en soi, une fiction, la représentation d’un espace mental qui en dit autant sur des problématiques purement picturales que sur la nouvelle condition des images.
Nils Vandevenne
Nils Vandevenne est un artiste peintre, diplômé de l'École nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris, il a obtenu son DNA à la Villa Arson. Dans son travail, plutôt que de peindre, Nils Vandevenne cherche à dé-peindre, il choisis de la retirer par un processus qui agit comme une révélation. Lorsqu’il altère la surface, toutes les stratifications de l’ancienne vie de l’objet émergent. Lauréat en 2020 d'un appel à projet lancé par le ministère de la Culture, il réalise avec Rayan Yasmineh une série de peintures murales pour ce même ministère. En 2022 il est nommé lauréat du prix Maurice Colin-Lefranc dans le cadre des prix de la Fondation de France aux Beaux Arts de Paris. En octobre il fut résident au Hangar Y à Meudon en collaboration avec Artagon et Art Explora. Il vit à Paris et travaille à POUSH à Aubervilliers.
Adrien Van Melle
Adrien Van Melle travaille la fiction comme un matériau à part entière en faisant s’entremêler écriture, photographie, peinture, installation et vidéo. Depuis 2017, il crée et fait évoluer des personnages pensés comme une extension de lui-même, telle une arborescence de possibilités plastiques que l’artiste ne souhaite pas abandonner, ou exclure. Il s’en empare alors entièrement pour les transformer en oeuvre et entretenir leur nature en devenir.
Françoise Vanneraud
Francoise Vanneraud (née en 1984, à Nantes) est une artiste multidisciplinaire, travaillant entre Paris et Madrid. Son travail explore le territoire comme scène de vie, le paysage en est une partie fondamentale, un argument de poids pour aider le spectateur à réfléchir sur sa place dans le monde, le sens de la vie et les relations que nous établissons dans ce voyage existentiel avec le reste des mortels, hommes et femmes faits de la même matière, bien que marqués par des frontières qui séparent et unissent.
Thomas Van Reghem
Thomas Van Reghem (né en 1992 en Seine-Saint-Denis) est diplômé de l’Ecole des Beaux-Arts de Paris. Il travaille sur la perte, les limites. Ses créations sont propices à la réflexion sur les décompositions, recompositions et les mouvements de renaissance. Il fouille les décombres par le choix de ses matériaux et s’implique dans son rôle de collecte fragmentaire de terre, de cendres, de carcasses, de verre, de débris, de restes, de cheveux, de trouvailles fugaces.
Dune Varela
Après des études de droit à Paris et de cinéma à New York, Dune Varela (née en 1976) se consacre à la photographie argentique comme point de départ d’un champ d’investigations et de questionnements sur l'iconographie de la ruine et de l’effondrement. Entrelaçant différentes temporalités, de l’antique au contemporain, elle élabore une archéologie spéculative où l’image, imprimée sur des fragments de marbre, de céramique ou de béton, se change à son tour en vestige. Elle étend ensuite le champ de ses recherches à la vidéo et au cinéma.
Victor Vaysse
Victor Vaysse (né en 1989 à Paris) est diplômé des Beaux-Arts de Paris. Le questionnement qui traverse sa pratique est lié à l'enregistrement, la matérialité et la réception de l'image. Progressivement, une pratique transdisciplinaire a émergé, qui s'est déployée à partir de son questionnement de photographe et qui se cristallise en sculptures, en images et en installations numériques.
Sergio Verastegui
Sergio Verastegui (né en 1981 à Lima, au Pérou) a étudié à l’Escola de Artes Visuais do Parque Lage à Rio de Janeiro, puis à la Villa Arson à Nice. Il développe un travail d’écriture du fragment à partir de formes sculpturales, dans une superposition de strates, de sens et de matériaux. Avec une forte présence matérielle, mais aussi dans la rigueur conceptuelle, ses oeuvres sont à envisager comme des morceaux de réalités extraites d’un monde déchiré.
Louis Verret
Louis Verret (né en 1988 à Paris) a étudié à la Central Saint Martins de Londres. Il en sort diplômé en 2012. Sa pratique est pluridisciplinaire et variable : de l’écriture d’un livre présenté en happening (Le goût de l’aspirine), il passe à un travail d’installation composée des reliquats de chambre d’enfant (La naissance de A.), à la critique littéraire de l’oeuvre d’une actrice pornographique (Adriana), à l’étude de la charge poétique de l’objet livre via la poésie et la peinture à l’aquarelle (Aussi :). Il s’engage actuellement dans l’écriture d’un nouveau corpus axé autour de la passion et du football.
Florian Viel
Après avoir réalisé un échange étudiant à CalArts (Los Angeles), Florian Viel (né en 1990 à Bayeux) est diplômé de l’Ecole des Beaux-arts de Paris. Dans son travail, il cherche et compare des images du monde des Tropiques. Conscient de leurs stéréotypes, il les assemble, les dissocie, les rend abstraites afin d’en tirer leur essence. Il travaille à l’identification de la tribu que les Occidentaux ont créée à partir de leurs fantasmes à propos de ces lieux lointains de leur quotidien.
François & Pierre Voirin
François Voirin (né en 1986) a travaillé dans la finance et le textile. Pierre Voirin (né en 1985) est architecte HMONP. Les deux frères s’associent en 2019 après avoir réhabilité une ferme de 1788 dans les Alpes du Nord. Ce projet a mis en forme tous les domaines qui leur sont chers : la réhabilitation du patrimoine bâti et l’architecture. Cette première réalisation a permis à leur agence de se créer entre Paris et Morzine, avec des projets de réhabilitation et de construction.
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Jesse Wallace
De l’anticipation à la réalité brute, le travail de Jesse Wallace (né en 1991) repose sur une porosité des mondes vécu et fantasmé et assume la position de l’artiste comme d’un truqueur dans ces différents décors. Il aborde les questions d’image à touche-touche avec celles de sculpture. Tandis qu’il cherche à extraire la photo de son format traditionnel et à la détacher du plan du mur, ses sculptures qu’il fabrique leur offrent un nouveau cadre capable de les contextualiser ou de les détourner. Tout en expérimentant dans ces deux médiums simultanément pour le récit de ses propres histoires, Jesse Wallace continue de faire déborder partout son espace de travail en invitant des éléments de l’atelier au sein de l’exposition.
Manon Wertenbroek
Manon Wertenbroek (née en 1991 à Lausanne) a obtenu son Bachelor of Arts à l'ECAL (École Cantonale d'Art de Lausanne, Suisse). Son travail se concentre sur des thèmes psychanalytiques en tant que véhicule pour explorer les questions d'introspection, d'identité, d'interaction sociale et d'émotion. Elle mélange des formes abstraites et figuratives en utilisant des techniques variées telles que la sculpture, la photographie et l'installation pour explorer des expériences complexes de la conscience, des sensations et du comportement telles que les archétypes, le désir sexuel ou la formation de l'identité.
Katarzyna Wiesiolek
Katarzyna Wiesiolek (née en 1990 à Nowogard, Pologne) vit et travaille à Paris. Elle est diplômée de l’ENSBA en 2018. Ni reportage, ni fiction, ni témoignage, ses dessins restituent des émotions. Parce qu’elles naissent de sa mémoire, ses œuvres entrent souvent en résonance directe avec sa vie personnelle, puisant dans un espace de contemplation fondamentalement intime, qui lui est propre et qui fait sa richesse.
Wiktoria
Wiktoria (née en 1991 à Lublin) est diplômée des Beaux-Arts de Varsovie. La conception d’installations et de sculptures performatives, les traces, les gravures éphémères interrogent et réactivent notre perception de la nature et des corps. Les œuvres embrassent une idée ouverte et libre de la sculpture, où la limite de l’objet et du corps est indéterminée et existent par la rencontre et l’interaction physique. Elles invitent le visiteur à réaliser sa propre performance tel un rituel de reconstitution de notre relation à la nature.
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Xolo Cuintle
Sous le nom de Xolo Cuintle, Valentin Vie Binet (1996) et Romy Texier (1995) forment un duo artistique aux pratiques complémentaires, à travers l'installation et l'immersion spatio-temporelle. Avec des préoccupations stylistiques qui semblent proches de celles du duc Jean Des Esseintes (protagoniste du roman À rebours de Joris-Karl Huysmans), ou simplement jaloux de sa décadence, le duo construit des espaces habitables ou habités, à la lisière du rêve et du simulacre. Ces espaces sont marqués par une temporalité indéfinissable et ancrés dans une domesticité qui semble déserte, toujours en attente de quelque chose. Entre mobilier et sculpture, décor et intérieur intime, leurs constructions sont des structures complexes et minutieuses, où le mobilier peut être sculpture, piédestal ou décor. Dans cette architecture intime, les objets vivent paisiblement, idéalement placés en fonction de leur regard.
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Rayan Yasmineh
Né en 1996, vit et travaille à Paris. Représenté par la galerie Mor-Charpentier. Rayan Yasmineh est un jeune artiste peintre, diplômé avec les félicitations du jury de l'École nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris, il a obtenu auparavant son DNA au cours d'un cursus de 3 ans à la Villa Arson. C'est au cours de son cursus qu'il s'initie aux postulats de la peinture moderne occidentale et qu'il y développe une série de réflexions sur le plan, la ligne la couleur, mais encore sur les épreuves de la perspective et de l'ornemental. Ayant grandi au rythme des allers-retours entre la France et le Moyen-Orient, il puise dans les registres de la miniature persane et de l'iconographie arabe afin de construire un dialogue esthétique autour d'une identité multiple.
Assia Yaziame
Yaziame est une jeune artiste photographe Algerienne, ayant grandis à Montfermeil, France.
Autodidacte dans sa pratique artistique, et diplômée en psychologie, elle travaille avec l’argentique de sa mère, et la VHS de son père.
Jisoo Yoo
Née en 1990, Jisoo Yoo est une artiste sud-coréenne diplômée de l’ENSAPC - Ecole nationale supérieure d'arts de Paris Cergy et du Fresnoy – Studio national des arts contemporains. À travers une pratique variée mêlant dessin, installation et performance, elle développe un univers autour des notions de fragilité et d’incertitude qui s’immiscent au quotidien dans nos perceptions. Elle reconstitue des espaces familiers fragiles, instables et éphémères, les faisant apparaître et disparaître en les déplaçant à travers différents lieux, ou en essayant d'habiter ces espaces éphémères et fragiles pour explorer la notion d’identités momentanées. Elle a été lauréate du prix de La Révélation Art numérique Art vidéo ADAGP 2023, du prix du jury 2022 de la 18e biennale d’Art contemporain de Champigny, de la bourse FoRTE (Fonds Régional pour les Talents Émergents). Son travail a été présenté dans de nombreux lieux à Paris et en région, tels que le Centquatre, La Villette, Fondation EDF, Les Abattoirs (Toulouse), Les Magasins généraux (Pantin), Les Tanneries - Centre d'art contemporain.
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Simon Zaborski
Simon Zaborski (né en 1989 à Toronto, Canada) est diplômé de l’Université Concordia, à Montréal, après avoir étudié à la Rosedale Heights School for the Arts de Toronto. Il a développé une partie de son travail en collaboration avec le collectif MAW à Montréal.
Ziyue Zhou
Ziyue Zhou (née en 1989 à Xiapu, en Chine) est diplômée des Beaux-Arts de Lyon. Prenant généralement la forme d’installations dans l’espace, ses oeuvres se composent de différents médiums. Cet assemblage de fragments est toujours lié au lieu dans lequel elle travaille. Elle interroge l’habituel, les gestes, la place des objets dans l’espace, en essayant d’inventer une sorte de haïku visuel, de paysage instable.
Alexandre Zhu
Alexandre Zhu, d’origine chinoise, est né à Paris en 1993 où il y partage son enfance avec Shanghaï. Ses dessins sont réalisés au fusain, technique séculaire lui permettant d’interroger les mutations croissantes des milieux urbains. Par l’usage du fragment, les formes figuratives y sont détournées : détachées de tout environnement, elles se révèlent à la jointure d’un univers abstrait. Il est lauréat du prix de dessin Pierre David-Weill en 2021 à l’Académie des Beaux-Arts, du prix Dauphine en 2022, et participe à la dernière Biennale Artpress à Montpellier (MOCO & Musée Fabre).